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LVMH va-t-il garder, vendre ou tailler dans les effectifs de son quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France ?

Le groupe LVMH, propriétaire du quotidien Le Parisien (version régionale Île-de-France) et Aujourd’hui en France (version nationale) est confronté à un dilemme sur la suite à donner à son titre de presse quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France.

C’est la question que pose de nombreux médias, et notamment le quotidien Libération, dans son édition papier du 27 et 28 septembre 2025. L’article explique que Le Parisien (version régionale Île-de-France) et Aujourd’hui en France (national) sont « synonymes de trente millions de pertes annuelles (34 millions en 2024) ». Les projections seraient de 40 millions en 2026 et s’élèveraient à 300 millions depuis le rachat en 2015.

L'article est résolument à charge. Il n’hésite d'ailleurs pas à qualifier les produits de luxe LVMH de « babioles coûteuses » ou à adosser l’adjectif « clinquant » pour évoquer la maroquinerie Louis Vuitton.

Pour trouver une solution au problème posé par la gestion de ce média, le groupe LVMH, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 84,7 milliards en 2024, les avis divergent au sein des fils Arnault. Antoine Arnault, en autre chargé de la communication, de l’image et des questions environnementales, serait favorable au maintien du titre au sein de LVMH.

Ses frères, Alexandre, Frédéric et Jean seraient bien moins persuadés de le garder. Ils auraient suggéré à leur père deux solutions : soit réduire à nouveau les effectifs (un premier plan évoqué fin 2025 mentionne 39 postes supprimés, dont 29 dans la rédaction), soit revendre.

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C’est une question légitime vu que le dirigeant a déjà manifesté son intérêt pour le titre en 2010, à l’époque où le groupe Amaury envisageait de le vendre (source AFP). Une éventualité qui donnerait au titre des couleurs bleu marine et qui risquerait de décolorer sur l’image de LVMH, premier groupe de luxe au monde. De fait, on peut imaginer que si cette option est retenue, ce sera après les élections.

Les deux solutions proposées par les trois frères font rugir la rédaction soucieuse, notamment, de conserver son indépendance éditoriale. Elle a d’ailleurs voté une grève à effet immédiat le vendredi 26 septembre.

Parmi les autres acquéreurs potentiels, Libé cite Rodolphe Saadé (BFM, Brut, etc.), Daniel Kretinsky (créancier de libération, Elle, Marianne, etc.) ou encore Xavier Niel (Nice Matin), en couple avec Delphine Arnault.


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