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Peta rédige une lettre aux étudiants de mode: “pas de fourrures dans les défilés”

By Herve Dewintre

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« L'avenir de la mode repose dans les matières respectueuses de l'environnement et des animaux, et non dans la fourrure » : voici en substance le message que l’association PETA veut faire passer en Angleterre auprès des stylistes en herbe. C’était en tout cas le but de la lettre ouverte envoyée aux étudiants de la Central Saint Martins School de Londres*. L’association fondée en 19880 (et qui compte d’après ses propres chiffres plus de 3 millions d’adhérents et de partisans) a signé cette lettre avec plusieurs créateurs de mode, dont Hannah Weiland de Shrimps, Faustine Steinmetz, Vika Gazinskaya et Felder Felder. L’association y dénonce les entreprises de fourrure qui poussent les étudiants à utiliser des peaux en échange d'un parrainage de leurs collections.

« Vous n'êtes pas obligé de participer au traitement barbare infligés aux animaux par l'industrie de la fourrure pour connaître le succès dans le monde de la mode », explique la lettre. « La demande de matières véganes n'a jamais été aussi forte, et le nombre croissant de collections sans fourrure sur les podiums de monde entier indique clairement que vous pouvez oser, innover et régner sur les podiums sans faire de mal aux animaux. »

Moins de fourrures à Londres

L’association s’enorgueillit dans un communiqué du fait que l'utilisation de la fourrure chez les créateurs anglais a chuté. « 86 pour cent de la collection Automne-Hiver 2016 présentée à la Fashion Week de Londres était sans matières issues de la cruauté ». Le communiqué cite des études récentes qui prétendent que 95 pour cent des anglais refusent de porter de la vraie fourrure. « Certaines icônes de la mode telles que Kate Winslet, Alexa Chung, Michelle Obama, et Charlize Theron ont toujours opté pour du faux ».

PETA a toujours affirmé avec force que les élevages producteurs de fourrure maintenaient les animaux confinés dans des cages « répugnantes et exigües ». Ces animaux sont ensuite « noyés, battus, étranglés, électrocutés, ou même dépecés vivants pour fabriquer des manteaux, des cols et des manchettes en fourrure ». Les « origines controlées » ne semblent pas trouver grâce aux yeux de l’association : « les enquêtes ont révélé que beaucoup d'animaux des élevages souffrent de la faim et de négligence, avec des blessures béantes non soignées ».

*Central Saint Martins School*
PETA