Pullin inaugure un concept store à Hossegor
loading...
Ce magasin, porteur d’un nouveau concept, vient remplacer une boutique historique. L’objectif : transposer les racines surf, sports d’action de la marque française en quelque chose de plus moderne, sans perdre les valeurs d’origine. Place, donc, à un décor blanc, épuré, lumineux et ouvert sur l’extérieur. Plus de vitrine mais une porte de grange, une hauteur sous plafond de 4 mètres cinquante, du métal noir mat, une sonorisation de club, et une terrasse pouvant accueillir des œuvres de créateurs locaux. En sus, un espace dédié à l’accueil de DJs, un lieu d’exposition et d’événementiel.
Ce nouveau concept sera dupliqué progressivement sur l’ensemble du réseau de la marque. Paris, La Baule et Chamonix marqueront les prochaines étapes. « En trois ans, depuis de notre restructuration, nous avons progressé de 25 pour cent sur le wholesale, de 65 pour cent sur Internet et de 12 pour cent dans notre réseau de détail », précise Emmanuel Lohéac, le fondateur de la marque. L’exercice 2018 s’est achevé sur un chiffre d’affaires de 10,8 millions d’euros.
Pullin, contrôlé par le fonds français Impala, dirigé par Jacques Veyrat, a resserré ces dernières années sa distribution à l’enseigne pour ne conserver que 14 magasins à l’enseigne en France dont 12 succursales. A l’étranger, la marque dispose d’une filiale pour l’Amérique du Nord, qui a réalisé des ventes avoisinant le million d’euros, soit une croissance de 23 pour cent. Elle prépare une ouverture à New York pour fêter son vingtième anniversaire. En Europe, Pullin est présente en Allemagne et projette d’y ouvrir une première boutique en propre.
Pullin est née à la fin des années quatre-vingt-dix, de la volonté d’Emmanuel Lohéac, alors jeune ingénieur féru de mode et de sports extrêmes de se lancer dans l’entreprenariat. Les sous-vêtements sports sont aux origines de la marque, qui acquiert rapidement de la notoriété grâce à son style dynamique, ses imprimés exclusifs. Pullin bouscule les codes traditionnels du sous-vêtement masculin. Son boxer en lycra imprimé, à large bande élastique, fabriqué entre la France et le Portugal, fait des émules. En 2013, sa rencontre avec Jacques Veyrat, qui prend le contrôle de la marque, lui permet de se positionner comme marque textile à part entière. Elle lance le jean « Dening », ultra stretch. A ces pièces se sont ajoutés des chemises, des shorts, etc. La femme se développe bien notamment via une ligne de fitness conçue à l’origine par et pour les femmes de l’entreprise, majoritaires dans l’effectif (une cinquantaine de personnes.
Emmanuel Lohéac dessine les modèles depuis Hossegor, le siège de la marque, et assure toujours aujourd’hui son pilotage, soutenu par Impala.
photo : Pullin, crédit photo Pullin