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Richemont dans le viseur du fonds activiste Bluebell Capital Partners

By AFP

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Photo : Cartier/Richemont

Zurich - Le géant suisse du luxe Richemont se trouve visé par le fonds activiste Bluebell Capital Partners qui exige que des changements au sein de son conseil d'administration, annonce mardi le groupe propriétaire de la maison de joaillerie Cartier.

Ce fonds activiste demande notamment à ce que le conseil d'administration inclut un représentant des actionnaires propriétaires d'actions de type A, indique le géant du luxe dans un bref communiqué.

Richemont face à Bluebell Capital Partners

Les actions du groupe suisse, qui réalise plus de la moitié de son chiffre dans la joaillerie mais est également actif dans l'horlogerie ainsi que dans la mode et accessoires, se décompose en deux classes d'actions. Les actions A sont cotées à la Bourse suisse. Les actions B ne sont pas cotées en Bourse et représentent 9,1 pour cent du capital, quantifie le groupe sur son site. Elles sont détenues par la Compagnie Financière Rupert, qui tire son nom de la famille fondatrice du groupe, qui avait fortune dans le tabac en Afrique du Sud avant de se diversifier dans le luxe.

Le fonds activiste demande également à ce que les statuts de l'entreprise soit modifiées afin d'augmenter le nombre minimal de représentants au conseil d'administration à six et de s'assurer que les porteurs d'actions A et B soient représentés à égalité, précise le communiqué.

Le conseil d'administration est "en train de prendre en considération ces propositions", indique le groupe Richemont dans le communiqué, qui s'exprimera "en temps voulu" sur ces recommandations. Ces proposition seront soumises aux actionnaires lors de la prochaine assemblée générale prévue pour le 7 septembre.

Ce fonds activiste s'est notamment fait connaître à travers un bras de fer avec le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et le géant français de l'alimentation Danone. En Suisse, il avait demandé l'an passé à Glencore, le géant du négoce des matières premières, de séparer le charbon thermique du reste de ses activités. (AFP)

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