Shein fait visiter une de ses usines à des influenceuses et crée une polémique
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Poursuivant sa nouvelle politique de transparence, le géant chinois de l’ultra fast fashion, Shein, a convié des influenceuses à découvrir les dessous de sa création en visitant l’une de ses usines. Si cela partait d’une bonne intention, la démarche n’a pas eu l’effet escompté, bien au contraire, elle a suscité une polémique.
Une marque qui invite des influenceuses à découvrir ses nouvelles collections ou les coulisses de fabrication de ses pièces, rien d’anormal. Il s’agit même d’une opération de communication assez courante. Mais, lorsque l’on s’appelle Shein, cette opération peut s'avérer très délicate.
L’enseigne chinoise aux 30 milliards de dollars de chiffres d’affaires a convié six influenceuses pour un voyage de découverte. Au programme, conférences, visite de lieux touristiques et visite de l’une des usines de Shein, située dans la ville chinoise de Guangzhou.
Un dernier point qui est à l’origine de la polémique. Depuis ses débuts, Shein est accusée de mauvais traitements et même de surexploitation de ses collaborateurs au sein de ses usines de fabrication. Pourtant, les publications et story relayées sur Instagram par les influenceuses invitées présentent une toute autre histoire. Selon elles, les employés de Shein évoluent dans des conditions de travail agréables et disposent de toutes les commodités pour garantir leur confort. Un discours qui paraît paradoxal et bien loin de la réalité. Certains internautes n’ont pas manqué de les interpeller, allant même jusqu’à qualifier ces publications de propagande et accusant l’entreprise d’avoir payé ces infuenceuses afin qu’elles tiennent ce discours auprès de leurs communautés.
Les internautes se montrent critiques
Si ces discours ont suscité tant de réaction, c’est aussi parce que Shein a pris le soin de choisir des infuenceuses très suivies sur Instagram. Parmi elles : Destene Sudduth, 385 000 abonnés; Kenya Freeman, 31 600 abonnés; Aujené 1 million d’abonnés; Dani DMC, 480 000 abonnés; Marina Saavedra 3806 abonnés ; Fernanda Campuzano, 39 500 abonnés.
Campagne promotionnelle ? Tentative (ratée) de redorer son image ? L’entreprise chinoise n’a pour l’heure pas réagit à cette énième polémique.