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Suisse: salaires en baisse pour les dirigeants du n°2 mondial du luxe Richemont

By AFP

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Alors que le salaire des grands patrons fait polémique en France, les dirigeants du groupe suisse Richemont, numéro deux mondial du luxe, ont vu leurs revenus diminuer l'an passé, malgré un chiffre d'affaires en hausse.

Lors de l'exercice 2015/2016 qui s'est terminé fin mars, les trois plus hauts dirigeants du groupe, qui possède notamment Cartier et Van Cleef, ont globalement perçu 27,9 millions de francs suisses (25,2 millions d'euros) contre 36 millions un an plus tôt, a rapporté vendredi l'agence suisse ATS. Le directeur général exécutif (CEO) du groupe, Richard Lepeu, a vu son salaire diminuer de plus de 30 pour cent, passant de 14,3 millions de francs à 9,7 millions (8,8 millions d'euros), indique l'entreprise dans son rapport annuel publié vendredi.

Le Français Bernard Fornas, ancien directeur de Cartier, qui a quitté son poste de co-directeur de Richemont à la fin mars, a lui aussi reçu 9,7 millions de francs (8,8 millions d'euros) contre 11,7 millions lors de l'exercice précédent (-17 pour cent). Enfin, le directeur financier, Gary Saage, a, lui, perçu 8,5 millions de francs (7,7 millions d'euros). En 2014/2015, il gagnait 9,9 millions de francs, soit une baisse de 14 pour cent.

Le conseil d'administration de l'entreprise, composé de 18 personnes, a aussi vu sa rémunération totale baisser de 30 pour cent, à 9 millions de francs suisses (8,15 millions d'euros) contre 13 millions. Il a également réduit sa composition de deux sièges. Sur le dernier exercice, Richemont, qui rivalise avec le français LVMH, numéro un du secteur, a résisté malgré un contexte difficile dans l'horlogerie. Il a dégagé un bénéfice net en hausse de 67 pour cent sur l'exercice 2015/2016 clos fin mars et son chiffre d'affaires a augmenté de 6 pour cent.

En France, la polémique sur le salaire des grands patrons a été relancée le mois dernier par la décision du conseil d'administration du groupe Renault de maintenir une rémunération de 7,2 millions d'euros pour son dirigeant, Carlos Ghosn, malgré un vote contraire des actionnaires. (AFP)

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