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Tati: la CGT demande aux repreneurs des "engagements fermes" sur l'emploi

By AFP

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La CGT de Tati a demandé lundi aux candidats à la reprise du pôle Agora Distribution (groupe Eram), qui rassemble les enseignes Tati, Fabio Lucci, Gigastore et Degrif'Mania, des "engagements fermes" sur l'emploi, déplorant comme la CFDT l'absence d'une "offre combinée" entre les deux principaux repreneurs. En difficulté, Agora Distribution (plus de 1.700 salariés, 140 magasins) a été placé en redressement judiciaire le 4 mai.

A une semaine d'une nouvelle audience devant le tribunal de commerce de Bobigny, la CGT souligne que les repreneurs, dont les deux principaux sont le groupe Philippe Ginestet (GPG), du fondateur des magasins de déco Gifi, et un consortium regroupant Foir'Fouille, Centrakor, Stokomani et Maxi Bazar, doivent faire parvenir leurs offres définitives avant mercredi minuit. "Pour l'heure, un flou total persiste" sur leurs "engagements concrets", observe la CGT dans un communiqué. "Seule certitude, Gifi et le consortium n'ont pas réussi à se mettre d'accord pour proposer une offre combinée", regrette le syndicat.

La CFDT a souligné aussi de son côté que la piste d'une offre combinée entre les deux principaux repreneurs, comme le tribunal de commerce lui-même en avait souhaité l'examen, ne semblait pas sur les rails. Le consortium, rencontré "la semaine dernière", "n'a pas voulu partir dans cette démarche" et veut continuer de "porter son offre", a précisé à l'AFP Tahar Benslimani.

Le représentant CFDT a regretté que cette piste ne soit "pas soutenue par Eram", "ni par le manager de transition" d'Agora Distribution, Michel Rességuier. "Nous, on est toujours pour Gifi. On espère que les offres seront améliorées dans ce sens-là (...) pour sauver le plus d'emplois", a-t-il ajouté. Le 29 mai, le tribunal de commerce avait renvoyé l'examen du dossier au 19 juin, pour que les repreneurs améliorent leurs offres. Pour Gifi, celle-ci portait notamment sur la reprise de 1.300 emplois directs et de 120 magasins (93 détenus en propre et 27 franchisés), avec le maintien de l'emblématique enseigne au vichy rose.

Quant au consortium, il proposait la reprise de "95 magasins et 1.258 emplois, dont 69 salariés du siège", selon une source proche du dossier. La CGT leur demande notamment de se "positionner clairement" sur le "périmètre exact" (nombre de magasins et de salariés repris) de leur offre, le "maintien des emplois sur 24 mois" et la "négociation d'un accord de substitution pour maintenir les garanties collectives des salariés repris". (AFP)

Tati