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Trois holdings de l'investisseur Michel Ohayon en redressement judiciaire

By AFP

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Portrait Michel Ohayon (photo d'archive prise le 28 septembre 2022). Crédit : DENIS CHARLET / AFP

Bordeaux - Trois holdings de l'homme d'affaires Michel Ohayon ont été placées en redressement judiciaire pour le non remboursement de plus de 200 millions d'euros d'emprunts, a-t-on appris lundi auprès du tribunal de commerce de Bordeaux, confirmant une information du journal Le Monde.

Cette procédure judiciaire avait été réclamée par Bank of China, qui n'a perçu "aucun remboursement", après échéance, de trois prêts - de 56, 70 et 75 millions d'euros- octroyés entre février 2014 et janvier 2017 à ces trois sociétés, selon les jugements consultés par l'AFP.

Ces trois holdings liées au fonds d'investissement la Financière immobilière bordelaise (FIB) de Michel Ohayon, avaient permis le financement de l'exploitation ou du rachat de trois hôtels luxueux : le Grand Hôtel de Bordeaux, le Waldorf Astoria Trianon Palace de Versailles et le Sheraton de Roissy, situé sur le terminal 2 de l'aéroport Charles de Gaulle. Elles ont été placées en redressement judiciaire et, pour éviter la liquidation, un administrateur judiciaire a été désigné pour "assister le débiteur" pour le plan de remboursement.

Homme d'affaires spécialisé dans l'immobilier, le Bordelais Michel Ohayon a racheté ces dernières années, à travers Hermione People and Brands (HPB), branche distribution de la FIB, plusieurs enseignes : des magasins Galeries Lafayette en régions, l'ancien fleuron du textile Camaieu, Go Sport, La Grande Récré, Gap France ou encore Café Legal.

Sollicitée par l'AFP via le porte-parole d'HPB, la FIB n'a pas réagi dans l'immédiat. Cette décision du tribunal de commerce de Bordeaux intervient alors que plusieurs de ces enseignes ont été récemment liquidées - Camaieu en septembre 2022 - ou placées en redressement judiciaire - Go Sport France et sa maison mère Groupe Go Sport.

En décembre et en janvier, les élus du personnel de Go Sport et de l'enseigne de prêt-à-porter Gap France, rachetée par HPB en 2021 pour un euro symbolique, avaient également exercé leur droit d'alerte économique. (AFP)

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