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Vestiaire Collective ne proposera plus d'articles issus de la fast fashion

By Julia Garel

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Nana kwadwo Agyei Addo. Courtesy of Vestiaire Collective

À quelques jours du Black Friday, plusieurs acteurs de l'habillement prennent position contre cette grande messe de la consommation. C'est le cas de la plateforme de seconde main Vestiaire Collective qui annonce ce mardi ne plus mettre en vente de pièces issues de la fast fashion.

À compter du 22 novembre, Vestiaire Collective refusera et supprimera les d'articles signés des grandes marques de fast fashion. L'entreprise inscrit cette décision dans un projet plus global, celui de faire appel à une agence externe afin de créer une charte « fast-fashion », basée sur les trois critères suivants : qualité des produits, conditions de travail et empreinte carbone importante. « Les marques qui cochent toutes les cases seront bannies du site », peut-on lire dans le communiqué.

« La fast-fashion n’a aucune valeur à l’achat »

Vestiaire Collective a communiqué à FashionUnited la liste des marques dites de fast fashion qui ne seront plus vendues sur sa plateforme en ligne. Parmi elle, Shein mais aussi : Asos, Atmosphère, Boohoo, Burton, Coast, Dorothy Perkins, Fashion Nova, Karen Millen, Miss Selfridge, Missguided, Na-Kd, Nasty Gal, Oasis, Pretty Little Things, Topman et Topshop ou encore Warehouse. L'entreprise précise qu'il s'agit d'une première liste et que « le reste se fera dans un second temps avec une agence extérieure de conseil ».

« La fast-fashion n’a aucune valeur à l’achat et encore moins à la revente, déclare dansun communiqué Dounia Wone, Directrice du développement durable, chez Vestiaire Collective. Nous faisons ce pas en avant parce que nous ne voulons en aucun cas être complices d’une industrie qui a un tel impact négatif, tant environnemental que social. Le système actuel encourage la surproduction et la surconsommation de produits de mauvaise qualité et la mode génère une quantité impressionnante de déchets. »

À travers cette action, la société vise ainsi directement la critique couramment formulée à l'encontre de la seconde main, indiquant que le système de revente ne résout pas le problème de l'impact environnemental de la mode puisqu'il encourage la consommation effrenée de produits issus de marques de fast fashion.

L’entreprise annonce également recevoir en novembre, à Paris, une délégation de revendeurs, de militants et d’innovateurs de la Fondation The Or, entreprise à but non lucratif qui a travaillé sur la crise des déchets produits par l’industrie de la mode. La fondation avait accueilli en octobre les équipes de l’entreprise au Ghana, pays d’Afrique de l'Ouest où « se trouve la plus importante économie d’upcycling et de seconde main au monde », rapporte Vestiaire Collective.

Cet article a été complété le 22 novembre à 15:37

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