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Zadig & Voltaire entre dans le Top 100 mondial des entreprises de luxe

By Herve Dewintre

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La sixième édition du Global Powers of Luxury Goods a été publiée. Ce rapport initié par le cabinet de conseil Deloitte répertorie les 100 plus grandes entreprises de produits de luxe du monde, sur la base des ventes consolidées au cours de l'exercice 2017 (exercices clôturés dans les 12 mois précédant le 30 juin 2018). Ce rapport détaille également les tendances clés qui façonnent le marché du luxe.

Les 100 plus grandes entreprises de produits de luxe au monde ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 247 milliards de dollars pour l’exercice 2017. Ce chiffre marque une hausse de 30 milliards par rapport à l’année précédente. La croissance annuelle a également bondi à 10,8 pour cent: l’année précédente, cette croissance n’avait pas réussi à franchir le seuil de 1 pour cent. C’est le grand enseignement de ce rapport : malgré le récent ralentissement de la croissance économique sur les principaux marchés - notamment la Chine, la zone euro et les États-Unis - le marché des produits de luxe est en grande forme.

Les 100 meilleures entreprises ont affiché de bonnes performances pour l'exercice 2017 : 76 pour cent des entreprises ont déclaré une croissance de leurs ventes. Près de la moitié d'entre elles enregistrent une croissance à deux chiffres. L’Italie est à nouveau le premier pays du luxe (24 entreprises classées dans le Top 100) mais la France est le pays le plus performant en termes de croissance des ventes et de chiffre d’affaires. Si les entreprises de vêtements et de chaussures dominent le monde du luxe en nombre d'entreprises, les cosmétiques et le parfum connaissent la plus forte croissance des ventes de produits de luxe. Les 10 premières sociétés de ce classement représentent à elles seules plus de 30 pour cent des ventes du Top 100. Signalons enfin que le seuil de revenu minimum requis pour entrer dans le Top 100 est de 218 millions de dollars US. Ce seuil est en hausse de 7 millions par rapport à l'exercice 2016.

Le neuf et l’ancien : les marques veulent séduire les « HENRY »

En ce qui concerne les tendances, le rapport souligne sans surprise l’intérêt des marques de luxe pour les « HENRY » c’est-à-dire les « High-Earners-Not–Rich-Yet » : les fortunes en devenir. Deux courants se juxtaposent. Tout d’abord, il s’agit d’une part de poursuivre les investissements visant à sensibiliser les plus jeunes, à savoir la génération Y et la génération Z, par l’intermédiaire des réseaux sociaux. En parallèle, se fait sentir également un besoin profond de communiquer, presque de communier sur les racines, à savoir l’histoire et l’héritage de la marque. Ce faisceau de contradictions entre le neuf et l’ancien s’exprime dans tous les cas, quel que soit le canal, par la mise en lumière d’une approche personnelle du consommateur grâce aux technologies numériques qui autorisent un examen nouveau des données personnelles, soit par le biais de l’intelligence artificielle ou du Big Data.

Sans surprise également, le rapport souligne l’impératif nécessité pour les marques de communiquer sur des valeurs éthiques et morales, notamment auprès des jeunes générations. Ces valeurs font la part belle aux notions de transparence et d’authenticité. La confiance renouvelée du consommateur passe désormais par ce concept aux contours flous mais incontournables qu’il faut bien appeler le « luxe durable ». Les marques et les groupes citées par le rapport pour leurs actions exemplaires dans ce domaine sont le joaillier Tiffany & co, l’horloger Rolex, le groupe Kering, Burberry et Prada.

Les nouveaux entrants : quelques surprises

Huit nouveaux entrants figurent dans ce top 100. Trois d’entre elles font une « réapparition » : c’est le cas du chausseur italien Giuseppe Zanotti qui avait disparu du classement l’année dernière mais aussi d’Elizabeth Arden et de Tumi qui apparaissent de nouveau après avoir été exclus du classement en raison de leur acquisition en milieu d’année par Revlon Inc et par Samsonite International. Chanel fait son entrée en sixième position du classement. La célèbre maison française était absente du classement les années précédentes car elle ne publiait pas ses résultats. Ces résultats financiers, publiés pour la première fois en 2018 depuis le Royaume-Uni ne donnent pas la pleine mesure de la puissance de Chanel qui serait la deuxième plus grande marque de luxe au monde derrière Louis Vuitton (LVMH) et devant Gucci (Kering).

Kosé Corporation est le deuxième principal entrant de ce classement. L’entreprise japonaise qui opère principalement sur la beauté de prestige se classe en 29 ème position. Les trois quarts des ventes de Kosé se font sur le territoire national. L’entreprise exploite en Amérique du Nord depuis 2014 l’entreprise new-yorkaise de cosmétiques et de soins Tarte. Les trois derniers nouveaux venus sont l’entreprise américaine de sacs Vera Bradley, la marque française de mode Zadig & Voltaire et enfin la spécialiste belge de la lingerie Van de Velde qui possède notamment les marques Marie Jo ou encore Rigby & Peller. Entreprise familiale et indépendante, Zadig & Voltaire bénéficie d’une croissance soutenue par ses principaux marchés – France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Suisse & Espagne. « C’est le résultat d’un travail de fond mené par les équipes depuis 1997 souligne Thieery Gillier, président et fondateur de la marque. C’est un signe de bonne santé de l’entreprise, qui la projette aussi dans l’avenir avec des perspectives encourageantes. »

Crédit photo : deloitte, zadig & voltaire, dr

Deloitte
Giuseppe Zanotti
TUMI
Zadig & Votaire