Balenciaga éteint le feu après le choc de publicités sexualisant les enfants

La marque de luxe Balenciaga, propriété du Groupe Kering, a dû présenter des excuses publiques suite à la publication de ses images de campagnes publicitaires montrant des enfants tenant les sacs en forme d’ours en peluche, vêtus de tenues BDSM, le tout dans l’univers festif (flûtes de champagne vides) et mercantile de la marque.

« Nous nous excusons sincèrement pour toute offense que notre holiday campaign pourrait avoir causée. Nos sacs en peluche n'auraient pas dû être présentés avec des enfants dans le cadre de cette campagne. Nous avons immédiatement retiré cette campagne de toutes les plateformes », a indiqué la marque dans une story Instagram, laissant sa page de publication vide.

Mais le problème avec les réseaux sociaux, c’est que le droit à l’oubli n’existe pas. Les images continuent de susciter un tollé sur les publications tagguées #balenciaga des réseaux sociaux, Twitter en tête (bien que la marque n’y soit plus présente) et Instagram.

Des « documents troublants »

Selon Bloomberg, Balenciaga a également dû s’excuser d'avoir montré sur la campagne Balenciaga X Adidas des « documents troublants » après qu'une des photos ait semblé montrer un extrait d'une décision de justice impliquant de la pornographie infantile. La société a déclaré qu'elle « engage une action en justice contre les parties responsables de la création du décor et de l'inclusion d'articles non approuvés » pour sa séance de photos du printemps 2023.

Une controverse qui tombe mal à la veille des fêtes de Noël et à l’heure où les propos dits « complotistes », et qui ne vont sans doute plus être modérés sur Twitter depuis son acquisition par Elon Musk, arguent de réseaux pédophiles dans les plus hautes sphères… Jusqu'où peut aller la provocation dans la mode ? Pour Balenciaga, elle pourrait s'arrêter là.