Balmain : Olivier Rousteing s’associe à la chanteuse Beyonce pour une collection couture

Nommée « Renaissance Couture by Beyoncé X Balmain », la collection couture, imaginée par l’équipe d’Olivier Rousteing s’inspire des seize chansons du septième album solo de la chanteuse.

Les co-créateurs de la collection, en étroite collaboration avec l'équipe de création de Balmain et la styliste de longue date de Beyoncé, Marni Senofonte, ont joué avec les signatures de la maison Balmain, le savoir-faire parisien classique et un large éventail de matériaux et de techniques inattendus, pour traduire la joie de l’album dans la collection « Renaissance Couture by Beyoncé X Balmain » qui montre clairement que quelque chose de puissant peut résulter de l'association de la musique et de la mode en un tout unifié.

« Il est évident que Beyoncé est une femme forte et importante, et avec des paroles et un message comme ceux-ci, le choix de la voie à suivre pour cette première création a été très facile à faire », indique Olivier Rousteing dans le communiqué de presse.

Ainsi, la chanson « Cozy », qui figure dans l’album, est un plaidoyer en faveur des peaux noires. Extrait traduit : « À l’aise dans ma peau… Je suis marron foncé, peau foncée, peau claire, beige fluorescent, meuf, je suis noire ». En langage textile, version Balmain, cela donne une robe feu d'artifice, en velours noir brodé de plumes roses, accessoirisée d’un turban et de bottes en velours noir.

Autre exemple, la chanson « Energy » - « sur scène, je mets le feu comme une star. Flux de cacao comme dans les années quatre-vingt. Viens, on se défonce » - devient une robe en macramé, réalisée à partir d'un mélange de multiples fils de soie noire, de velours, de rayonne et de cuir verni, portée avec un corsage brodé de plumes de faisan teintées en noir.

Enfin, « I’am that Girl » est une affirmation d’un girl power et d’une femme guerrière que l’esthétique d’Olivier Rousteing a toujours revendiqué. Extrait : « Bordel comment tu peux imaginer que je ne suis pas un putain de patron ? À quel moment ces gars se foutent de moi ? Je me ramène dans ces vêtements, je suis trop belle. Je suis la patronne jusqu'à la fin, je fais ce blé, Nitty Green. Meuf s’il te plaît, ces enfoirés ne m'arrêtent pas ».

Évoquant cette chanson, Olivier Rousteing confie : « sachant exactement le message que nous voulions faire passer, nous nous sommes tournés vers le sculpteur Elie Hirsch pour réaliser un sublime bustier en métal qui rencontre le soleil et la couronne. J'aime particulièrement la façon dont ces pointes donnent un parfait frisson de danger ».