Basil Soda Couture P/E 2010

Lors du défilé à l'école des Beaux-arts de Paris du couturier libanais mardi 26 janvier : des volumes nets, lignes épurées, sobriété des formes et un certain goût pour l'architecture avec des robes du soir sculpturales. Un clin d'oeil aux années folles et à l'Art déco se traduit par la reprise du leitmotiv du designer avec des perles de verre, baguettes cristalline, cabochons de pierres, et broderies aux effets géométriques.

Petites vestes appuyées, robes souvent ceinturées d’éclats ou parsemées de chaînettes; l’esprit de la saison est à l’asymétrie.

L’organza sculpte les volumes et la mousseline offre la légèreté. Matières fortes, elles inventent un jeu savant entre le corps et le vêtement.

Gris, blanc, saumon, chair... des nuances fétiches en plein coeur d'effets poudrés ou flashées de reflets métalliques.

La femme Basil Soda "a sa vie, son métier et ses soirées lifestyle". Selon le designer, il s'agit d'une collection de couture "très féminine, articulée autour de la dualité, mais aussi aux influences grecques. Elle évoque la dureté des armures et la guerre."

Le couturier s'enthousiasme pour le succès du talent libanais dans la capitale, et raconte son expérience dans le cercle de couture parisienne :

"Au Liban, on a un héritage de couture et de stylistes. Regardez, ils sont partout sur le tapis rouge. On a notre présence sur les podiums parisiens jusqu' à maintenant. Je suis ravi d'être ici."