"Indian Fashion Week", originale et progressive
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Si Manish Arora, qui a défilé récemment à Paris, fut l’une des dernières révélations indiennes, bon nombre de ses compatriotes pourraient suivre ses pas et se lancer sur la scène internationale.
Sumeet Nair, Directeur Général de la New Delhi Fashion Week parle de l’évènement : « le plus gros challenge que nous avons est d’améliorer constamment ce qui a déjà pu se présenter dans le passé et toujours produire de plus belles créations pour que notre public ne se lasse pas. C’est pour cela que nos critères de sélection des participants sont extrêmement rigoureux. Nous cherchons à faire de l’Inde une destination privilégiée pour la mode et le luxe. »
Rohit Bal, l’un des plus grands créateurs indiens explique pourquoi il a choisi de présenter sa nouvelle collection à la Delhi Fashion Week : « je trouve la Delhi Fashion Week très progressive et dotée d’une grande qualité de production, comparable à n’importe quelle Fashion Week Internationale. On y trouve la meilleure sélection créative et cela nous encourage à nous surpasser d’une collection à une autre ».
Des robes traditionnelles orientales aux plus occidentales, mélangeant des matières précieuses telles que la soie, la mousseline de soie ou le cachemire, la laine ou le coton indien, les collections très colorées ont défilé ce week-end sur des mises en scènes originales et peu conventionnelles.
C’est sur le thème du Kama Sutra et explorant l’érotisme de l’art antique du pays que Samant Chauhan a choisi de présenter ses œuvres où les couleurs fauves et les textures « 3D » ont eu le maître mot.
Les adultes n’ont pas été les seuls à défiler, puisque des créateurs comme Falguni y Shane Peacock ont mis les enfants à l’honneur. D’ailleurs Ashima et Leena singh ont décidé de faire défiler les protagonistes du film « Slumdog Millionnaire », Rubina Ali (Latika) et Azharuddin Ismail (Salim)