La France sort enfin du rouge
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Selon l'Insee, la croissance du deuxième trimestre a été soutenue par les dépenses des ménages et un redressement des exportations, ces dernières ayant progressé de 1 % après une chute de 7,1 % lors des trois premiers mois de l'année.
Depuis avril, les principaux indicateurs économiques mondiaux ressortent systématiquement à des niveaux plus élevés que prévu par le consensus de marché. Un signe que l'économie mondiale est-elle en train de redémarrer.
L'Allemagne, première économie européenne vient d'annoncer également un retour inattendu à la croissance avec une progression identique à celle de l'Hexagone, soit de 0,3 % de son PIB.
Pour le ministre allemand de l'économie, Karl-Theodor zu Guttenberg, ces derniers chiffres "doivent nous donner du courage", "montrent que le pire de la récession est derrière nous", mais "il n'y a pas de raison d'être euphorique".
Prudence reste de mise aussi chez son homologue française, Christine Lagarde. La ministre a prévenu pour sa part que "la situation du marché du travail devrait rester difficile au cours des prochains trimestres".
Par ailleurs, le repli de l'investissement ( -1% ce trimestre après une baisse de 2,6% au premier trimestre) et la hausse du chômage en France qui devrait se poursuivre malgré la reprise risque de peser sur l'activité.
Photo : Christine Lagarde