Lacoste met un pied dans la réalité augmentée
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Après plusieurs expériences en réalité augmentée sur Snapchat et Instagram, Lacoste persiste et signe avec sa nouvelle sneaker L001. Pour le lancement de ce nouveau modèle réinterprétant les codes emblématiques du tennis, la marque premium a développé un plan de communication mêlant activations physiques et digitales. Parmi elles, une « lens » AR très expérientielle sur Snapchat, qui reproduit sous toutes ses coutures la sneaker dans ses trois coloris et invite ainsi à un essayage virtuel plus vrai que nature.
L’application sociale a évidemment été choisie pour ses 16 millions d’utilisateurs quotidiens en France, principalement la très courtisée génération Z. Pour mener à bien cette action marketing, Lacoste a fait à nouveau appel à Atomic Digital Design (ADD), société spécialisée dans l’AR Social (soit les applications mobiles utilisant la réalité augmentée via les réseaux sociaux).
Atomic Digital Design, experte des créations digitales augmentées
Reconnue depuis 2012 pour son expertise des créations digitales augmentées, la société ouvre ainsi aux marques un nouveau terrain de jeu et d’expériences. Phénomène autant social que digital, portés par la Gen Z, les filtres de AR, procédé issu du monde du cinéma, cartonnent sur les grandes plateformes sociales, où ils se sont installés depuis 2018. La technologie bouleverse le dialogue entre les marques et leur communauté. Ces filtres ou « lens » AR sont un véritable « game changer » qui permet de se rapprocher du consommateur de façon à la fois ludique et immersive : on s’accessoirise du produit, en ajoutant autant d’effets que l’on souhaite et l’on partage aussitôt avec sa communauté. Un puissant boosteur pour l’image de la marque et un taux de conversion multiplié par cinq ou six par rapport aux campagnes de communication classiques, assure Thomas Didier, le responsable du développement chez ADD.
« Le rendu est exceptionnel, jusqu’au piqué du cuir, on scanne on retravaille avec les équipes techniques et créatives jusqu’à obtenir la meilleure optimisation du produit », souligne -t-il. Dans le détail, un scan 3D permet, à l’aide d’un appareil photo de capter un objet sous tous les angles. Une fois les clichés réalisés, un ordinateur les numérise et recrée virtuellement l’objet. Ensuite, cet élément est introduit dans un environnement réel et, en le superposant à ce dernier, on crée une nouvelle image.
De plus en plus de marques se tournent vers la réalité augmentée, qui ouvre en matière de storytelling, un champ des possibles quasi illimité. « Les enjeux sont plus larges que la simple activation marketing, relève Thomas Didier. ADD accompagne ainsi Lacoste sur un concept de communication interne mais aussi pour intégrer la RA dans son e-commerce.
L’agence travaille avec plusieurs typologies de clients : en direct, les grands noms du luxe, « très impliqués dans la RA, notamment pendant la Fashion Week et le lancement de nouveaux produits, souligne Thomas Didier. Le monde du retail est également très demandeur ainsi que les marchés du divertissement et des loisirs. ADD collabore également de façon étroite avec les plateformes sociales qui investissement fortement ce secteur tiré par l’intérêt des marques.
Enfin, la RA et le « try-on » porteraient un enjeu environnemental en limitant les retours de produits. « Bien sûr cette technologie, comme les autres à un impact environnemental, elle engendre des datas centers, mais en limitant très notablement les retours, et donc le transport on réduit l’empreinte carbone de l’activité de vente en ligne », conclut Thomas Didier.