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Les avantages de la collaboration avec les entreprises de mode biélorusses et moldaves

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Depuis deux ans, 34 entreprises du secteur de la mode en Moldavie et en Biélorussie travaillent à étendre leurs activités au marché européen. Tout ne s'est pas passé comme prévu, à cause de la pandémie, mais toutes ont tiré des leçons de ces difficultés. Le contexte actuel présente au moins un avantage : les acteurs de la mode européenne marquent en ce moment une préférence pour les fournisseurs géographiquement rapprochés.

Les 34 marques et fournisseurs, dont les activités varient de la mode pour femmes aux robes de mariées, des habits d'enfants aux vêtements de travail, ont participé au projet Ready to Trade. Ce projet est organisé par le Centre néerlandais pour la promotion des importations en provenance des pays en voie de développement (CBI, www.cbi.eu) en collaboration avec le Centre du commerce international (ITC, www.intracen.org), mandatés par l'Union européenne.

Des formations et coachings proposés par des experts du secteur ont permis à ces entreprises d'Europe de l'Est d'apprendre à traiter avec l’Union européenne. Elles ont perfectionné leurs collections, appris à connaître le marché européen et travaillé sur l'écoresponsabilité. Le point culminant du projet ? « Pour beaucoup de nos marques, c'est la participation aux salons de cet automne » déclare Afke van der Woude, responsable de projet.

Des marques de mode biélorusses et moldaves aux salons professionnels parisiens

Début septembre, neuf marques ont participé à Paris au salon de mode à Who's Next. Fin septembre, deux producteurs de tricots se sont présentés au salon des étoffes Première Vision. Afke Van der Woude fait le bilan : « Depuis un an et demi, les salons ont eu lieu en ligne, et nous avons facilité la participation aux plateformes numériques B2B. Ces rencontres virtuelles ont leur utilité, mais un vrai salon en présentiel est tout de même bien plus efficace. Nous avons donc eu beaucoup de chance que Who's Next et Première Vision aient pu avoir lieu cet automne, ce qui nous a permis d'y participer, dans un format adapté, avec onzee marques. »

Pour Who's Next, deux stands ont été présentés, un pour les marques biélorusses et un pour les marques moldaves. La pandémie a empêché les propriétaires des marques de venir à Paris en personne. Carinke Dijkstra, qui participe au projet en qualité d'expert, les a donc représentés. « Les réactions des acheteurs européens ont été très positives, les collections ont été très appréciées. On les trouve bien travaillées, bien détaillées et bien adaptées au marché européen, » dit-elle.

,Première Vision a été un succès pour les producteurs de tricots. Dmitry Alikhanov, directeur général du fabricant de tricots biélorusse Oval, indique avoir reçu des commandes d'échantillons. « Nous allons pouvoir exporter vers l'UE, cela ne fait aucun doute. J'ai constaté durant le salon que l'intérêt pour le type de produit que nous fabriquons est très grand. Plusieurs clients potentiels rencontrés à Première Vision se sont montrés si intéressés que nous avons de bonnes chances de lancer leur production dès cette saison, » se réjouit-il.

Proximité, flexibilité, rapidité de livraison

Les salons ont permis aux nouveaux acteurs d'Europe de l'Est de mieux connaître leurs points forts. Carinke Dijkstra : « Je constate que les acheteurs cherchent des substituts à leurs fournisseurs chinois. Depuis la pandémie, les entreprises de mode préfèrent pouvoir réagir rapidement avec des fournisseurs géographiquement proches. D'autre part, le coût du transport a quintuplé ces derniers mois. » Afke Van der Woude ajoute : « La proximité, la flexibilité, et la rapidité de livraison, c'est ce qui compte en ce moment. »

Miser davantage sur l'e-commerce

Tant Carinke Dijkstra que Afke Van der Woude regrettent que la pandémie de Covid-19 ait perturbé le déroulement du projet. Afke Van der Woude : « L'objectif du projet était, bien entendu, de permettre à ces entreprises d'exporter vers l'UE. Toutefois, l'hiver dernier, les magasins sont restés fermés dans beaucoup de pays. Il était donc difficile de présenter ces entreprises aux revendeurs. Nous avons donc cherché d'autres soutiens pour elles, » explique-t-elle.

Beaucoup d'entreprises ont par conséquent misé sur l'e-commerce. Carinke Dijkstra : « Ces entreprises ont fait d'énormes progrès. Imaginez, il y a deux ans, la plupart d'entre elles ne possédaient pas même de site Web. Aujourd'hui, elles en ont presque toutes un. Certaines ont leur propre boutique en ligne, d'autres se sont associées à des revendeurs en ligne. »

Ready to trade

Le projet Ready to Trade est financé par EU4Business, une initiative en faveur des PME installées dans des pays partenaires à l'Est de l'UE. Pour en savoir davantage, rendez-vous sur www.eu4business.eu

Pour contacter le programme, rendez-vous sur cette page.

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