Mais il est où le soleil ? Eté 2010

L’année 2010 confirme la plénitude de « Mais il est où le soleil ? ». La constante progression qui place aujourd’hui la marque à 850 points de vente dans le monde conforte son parti-pris de collection à forte personnalité. Aux commandes Val Pollet, la créatrice, et son associée Laurence Everard, affirment les 10 ans de leur entreprise avec l’ouverture d’un premier Concept Store à Genève et le lancement d’un nouveau concept pour le General Store d’Anvers.

La collection de l’été 2010 L’esprit est vif, neuf, incisif, en 200 références, Val dessine une collection de renouveau. Elle sait mieux que personne jouer sur les volumes et les longueurs pour créer des effets de superpositions capables de rendre chaque femme unique. Cette fois la silhouette est fluide et plus longiligne. Dans cette volonté d’épure, le blanc prend toute son importance de faire-valoir aux 11 couleurs et 7 imprimés exclusifs de la gamme « Mais il est où le soleil ? » de l’été 2010.

Les vifs sont organisés en camaïeux optimistes de roses, verts, minéraux et aquatiques. Ils permettent l’extravagance de rencontres pop entre corail et vert anis, groseille et bleu piscine ou argile et pistache. Une photo pixellisée à son paroxysme, une peinture d’artistes, les motifs traditionnels venus de l’Inde, quelques roses anciennes fondues sur du tulle et des fleurs hawaïennes appliquées au tampon, personnalisent les imprimés d’un été volontairement artistique. Parfois les dessous prennent le dessus, taillés dans un polyester spandex à l’allure de satin de soie et au confort de lycra, en combinaisons et leggings qui se prêtent à tous les mélanges. Robes foulards, tops mouchoirs et dos nus drapés parfois lacés, se superposent et se glissent sur de larges pantalons au plissé permanent. La fibre d’ortie remplace le lin pour de longues robes bustiers à métamorphoser en fonction des heures du jour et de la nuit, ou de simples robes chemisiers barrées d’une surpiqûre blanche. Des robes débardeurs, en voile de coton, juste trempé dans la teinture pour un effet tie and die, se gonflent de cascade de tulle.

Le programme « Plus », un concept à part entière de 28 pièces et 11 coloris en jersey, voile de coton ou de lin, est vendu dans une bourse de textile. On y trouve corsets lacés, vestes chemises, sarouels, longs jupons et mini robes, tous pratiques mais qui n’excluent aucune féminité. La maille, tricotée main, crochetée, froissée ou fluide, joue de la couleur, de la géométrie et de quelques astuces de liens coulissés et étoles intégrées au cardigan. Panama à sculpter et customiser, mitaines de bras et de jambes, en mousse multicolore, bracelets de bois peint, sautoirs ponctués de soleils argents et sacs taillés dans des toiles aux motifs de la collection, rafraîchissent les tenues de l’été.