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Nuisettes et culottes froncées : Jacquemus mise sur la lingerie

By Julia Garel

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Mode|EN IMAGES
Credits: Jacquemus Le Chouchou. Courtesy of Jacquemus

Marque à succès, Jacquemus a présenté lundi, au Château de Versailles, un défilé destiné à élever la maison dans l’esprit du public. Pour atteindre son objectif, la marque a misé sur le savoir-faire attaché à la lingerie.

Pour Simon Porte Jacquemus, le fondateur, défiler au Château de Versailles est la concrétisation d’une envie de longue date. Le lieu a ouvert le créateur et son équipe vers  de « nouvelles possibilités créatrices », selon les termes du communiqué. 

Le défilé était organisé le long des rives du Grand Canal, dans les jardins du château, les invités assis dans des barques, étaient alignés face au catwalk rouge. Un cadre paisible pour présenter « Le Chouchou ». Derrière ce titre, la collection a dévoilé un univers boudoir et une influence couture à l’esthétique déconstruite, au cœur de laquelle la lingerie occupait une place de choix.

Credits: Jacquemus Le Chouchou. Courtesy of Jacquemus

Lingerie Jacquemus fabriquée en France

Soutiens-gorge, culottes bouffantes, nuisettes et tops transparents étaient présents sur une grande partie des silhouettes (45 au total). Au milieu de ces pièces légères et blanches, les plus travaillées comme La Robe Crinoline (1 990 euros) figurent parmi les articles les plus chers de la collection.

Les articles sont déjà présents sur l’e-shop de la marque. Leurs fiches produits indiquent notamment qu’une partie d’entre-eux sont fabriqués en France. Les pièces blanches aux inspirations crinolines sont présentées comme des déshabillés ou des négligés et vendues avec une culotte bouffante ou un short à porter en dessous.

Au-delà de ces pièces fortes, la collection propose également des sous-vêtements plus accessibles, comme des bodys, des chaussettes ou un bandeau. Les collants en dentelle blanche, majoritairement présents sur le catwalk, ne sont pas (encore) proposés sur l’e-shop, ni les chaussettes hautes confectionnées dans la même matière.

On note enfin la présence de détails lingerie au sein de pièces de prêt-à-porter. Le haut Taffetas (990 euros), par exemple, présente une forme drapée et ajustée qui se ferme sur le buste par des crochets lingerie et présente des agrafes dans le dos.

Dans une récente interview accordée à WWD, Bastien Daguzan, PDG de Jacquemus a précisé que la venue de la marque de mode dans un lieu aussi prestigieux que le Château de Versailles s’inscrit dans une stratégie à long terme visant à élever la marque de luxe accessible. Dans ce contexte, la griffe a misé sur la lingerie, un secteur qui résonne dans l'esprit populaire avec un savoir-faire français.

Jacquemus Le Chouchou. Courtesy of Jacquemus
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