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Plus d’un tiers des françaises détiennent un vêtement éco-responsable

By Odile Mopin

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La proportion est encourageante et démontre la montée en puissance de la prise de conscience autour de la consommation textile durable. C’est le premier constat d’une étude initiée par le site de mode éthique Fairytale.eco, réalisée avec la plateforme d’influence Toluna. Les relations entre Françaises et mode durable ont été décryptées, en intégrant des critères de prix, de zones géographiques, ou encore de priorisations concernant les achats de mode durable.

Premier enseignement de cette étude, les françaises les plus « durables addicts » ne sont pas forcément celles que l’on croit. Clichés obligent, on pensait la parisienne « bobo » plus soucieuse de durabilité que son « homologue » en régions. Et bien non. C’est, ex-aoequo, en Nouvelle Aquitaine, en Occitanie et dans les Pays de Loire que l’on trouve les dressings féminins les plus éco-responsables. La Normandie arrive en seconde position, devant l’Ile-de-France, troisième de ce classement (70 pour cent des franciliennes interrogées ont déclaré détenir au moins une pièce de mode éco-responsable).

Les critères éco-responsables des consommatrices

Autre leçon de ce sondage, la durabilité, au sens premier du terme, est le premier critère des Françaises lors d’un achat de mode responsable. Huit consommatrices sont avant tout en quête de qualité et de pérennité. Elles ne veulent pas refaire chaque année leur garde-robe, elles souhaitent porter des pièces confortables et qui durent dans le temps. Parmi les autres critères priorisés pour constituer son dressing éco-responsable, on retrouve à égalité les conditions de travail dans les ateliers (un thème très médiatisé ces derniers temps) et la matière première, l’étoffe de la pièce.

Le fabriqué en France arrive en troisième position, une préoccupation qui a nettement émergé avec les multiples campagnes autour du « made in France » depuis quelques années et la valorisation du circuit court dans des catégories de produits au cœur de la vie quotidienne, comme l’alimentation.

Enfin, sans grande surprise cette étude relativise l’importance des labels pour les consommatrices. Ces outils de certification n’arrivent qu’au quatrième rang des critères de choix d’un vêtement durable, probablement par manque de clarté.

Le frein à une consommation de mode durable (hors seconde main) reste, encore et toujours, le prix : c’est le cas pour 35 pour cent des consommatrices interrogées. Viennent ensuite, pour 18 pour cent des répondantes, le manque d’informations claires sur les produits ainsi que le fait de ne pas savoir où trouver une offre durable, pour 15 pour cent d’entre elles. Enfin, encore 13 pour cent des femmes interrogées déclarent que c’est le style qui les freine et 10 pour cent évoquent la crainte de se faire « berner » avec du greenwashing.

Le prix adéquat pour un tee-shirt éco-responsable se situe sous la barre des 20 euros pour 63 pour cent des consommatrices. Seules 29 pour cent se déclarent prêtes à dépenser entre 21 et 34 euros pour ce produit, et 8 pour cent plus de 35 euros.

Crédit: Beehave 2030

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