• Home
  • Actualite
  • Mode
  • Raw for the Oceans (G-Star) : plus de 2 millions de récipients en plastique recyclés

Raw for the Oceans (G-Star) : plus de 2 millions de récipients en plastique recyclés

By Céline Vautard

loading...

Scroll down to read more
Mode

Lancée il y a un an pour lutter contre la pollution des océans par le plastique, Raw for the Oceans entame sa troisième saison toujours sous la direction de Pharell Williams.

Né d’un partenariat entre G-Star Raw, Bionic Yarn (société innovant dans les matériaux textiles à partir de déchets en plastique PET recyclés) et Parley for the Oceans (plateforme de création et d’innovation pour la sauvegarde des fonds marins), le lancement de Raw for the Oceans a fait grand bruit en août 2014. Un an plus tard, le succès est toujours au rendez-vous et les premiers chiffres tombent. « Nous avons ramassé plus de 2 millions de récipients en plastique à usage unique sur les littoraux des océans pour les transformer en jeans, vestes, tee-shirts et sweats », raconte G-Star.

Dans les détails, le mouvement Raw for the Oceans recycle chaque saison environ 700 000 bouteilles en plastique PET pour les transformer en fil de plastique Bionic Yarn. En amont, depuis le début de l’opération, Parley for the Oceans a collecté plus de 53 tonnes de déchets en plastique rien que sur les côtes océaniques en Indonésie, sur l’Ile de Hainan en Chine et en Australie. « Ce progrès écologique se veut le représentant d’une toute nouvelle génération de denim qui a l’aspect, le confort et le look d’un jean traditionnel tout en offrant une solution à la pollution de nos océans », explique Remco de Nijs, brand manager de G-Star.

Pharell toujours en guest

Toujours imaginé par Pharell Williams, Creative Designer chez Bionic Yarn, la création de la collection voit pour l’automne-hiver 2015 son point de départ dans une esquisse de l’artiste : un visage recouvert d’une veste à capuche. Le très futuriste bomber Occotis HDD était né. Un vêtement disponible pour homme et femme doté des caractéristiques des combinaisons d’évacuation des sous-marins tout droit sorti des archives militaires de G-Star. Une inspiration nautique donc, fil conducteur de toute la collection, qui se veut un clin d’œil au projet de dépolluer l’océan. Au programme : caban classique en denim brut, sweats à rayures bretonnes marqués de l’effigie de la mascotte du projet : la pieuvre. Les jeans et les vestes sont fabriqués dans le premier denim au monde réalisé à partir de déchets plastiques. Soit un concept innovant pour des produits branchés disponibles en ligne et dans les magasins à partir du 15 août. « Au lancement, il y a un an, les ventes ont commencé doucement mais sont aujourd’hui montées en puissance », souligne Remco de Nijs.

Une première succursale G-Star à Paris

En parallèle, G-Star annonce l’ouverture de sa première succursale en France. De fait, après la fermeture de deux points de vente en franchise historiques à Paris (Beaugrenelle et rue du Louvre), la marque a été contrainte de sauter le pas. Celle-ci ouvrira mi-novembre rue du Faubourg Saint-Antoine, à la place d’un magasin Bata et à côté de l’enseigne Courir (transaction Cushman & Wakefield) sur une surface de 305 mètres carrés, dont 250 dédiés à la vente.

En France, la marque compte 42 boutiques G-Star RAW et environ 380 dans le monde. De nouveaux projets d’ouverture sont en prévision à travers l’Hexagone et à l’étranger. Parmi ceux-ci : Toulouse, Bordeaux, mais aussi Osaka et Montréal. Sur un marché du jean en difficulté, G-Star continue donc à tirer son épingle du jeu mais sans commenter davantage. « Nous sommes en phase de consolidation en Europe et nous continuons de progresser sur les marchés émergents », conclue Remco de Nijs.

Photos: Raw for the Oceans, Pharell Williams porte un bomber de la collection A/H 2015-1016. Trois pièces de la collection A/H 2015-2016 dont au centre le modèle Occotis HDD Bomber. La pieuvre, logo de la ligne écolo Raw for the Oceans.

G-Star
RAW for the Oceans