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Saint Laurent a-t-il enfreint la loi californienne sur l’environnement avec son dernier défilé ?

By Sharon Camara

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Pour la présentation de sa collection homme printemps-été 2020, Saint Laurent a choisi d’organiser son défilé à Malibu. Un show salué par la critique mais qui n’a pas fait l’unanimité dans la ville. Selon Vogue Business, la tenue du défilé Saint Laurent à Malibu, le 6 juin dernier malgré le refus du gouvernement local de délivrer un permis, a violé la réglementation liée à l’environnement, en vigueur en Californie. Explication.

Saint Laurent n’a pas obtenu l’autorisation d’organiser son défilé

Du sable fin, du soleil, une vue imprenable sur l’océan Pacifique, de nombreuses célébrités (Keanu Reeves, Miley Cyrus, Liam Hemsworth, Nicole Richie pour ne citer qu’eux), un style unique et reconnaissable conçu par le directeur de création belge Anthony Vaccarello…. Bref, le défilé Saint Laurent sur la plage de Paradise Cove aurait pu être un sans faute ! Sauf que celui-ci a eu lieu malgré une interdiction formelle du gouvernement californien. De plus, de nombreuses règles environnementales visant à protéger les fragiles ressources naturelles de Malibu n’aurait pas été respectées selon Vogue Business.

« Ils ont construit un podium de l'autre côté de la plage. Ils sont venus avec des sacs en plastique contenant du sable, ce qui est illégal dans la ville. Les gens étaient outrés », explique à Vogue Business, Matt Myerhoff, porte-parole de la mairie de Malibu.

La Californie, sensible aux questions sur l’environnement

Avec ses 39 millions d’habitants, la Californie, état le plus peuplé des États-Unis, s’est lancée dans une réelle bataille contre le réchauffement climatique. La problématique environnementale est au coeur de son actualité. Depuis 2019, une législation interdisant la distribution automatique de paille en plastique dans les cafés et restaurants est en vigueur. L’objectif à long terme étant bien-sûr de bannir totalement cette matière.

Provocation ou manque d’information? Saint Laurent a pourtant choisi une ville dans cet état pour y installer un décor artificiel.

Kering se positionne pourtant comme un acteur de la protection de l’environnement

Saint Laurent ne serait-il pas intéressé par la problématique environnementale? Le label appartient pourtant au groupe Kering, qui est investi dans la promotion du développement durable avec son programme « Care », visant à obtenir : « une meilleure compréhension de son empreinte environnementale et une priorisation de ses choix en fonction de sa stratégie de développement durable », détaille le groupe sur son site web.

« Luxe et développement durable ne font qu’un », ajoute même François-Henri Pinault, PDG de Kering, dans un communiqué publié sur le site du groupe.

Pour l’heure, ni Saint-Laurent, ni le groupe Kering n’ont réagi officiellement à l’affaire. Affaire à suivre.

Photo : Saint Laurent SS20, Catwalkpictures

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