Une offre du Moyen-Orient pour Lacroix

La maison Christian Lacroix, actuellement en redressement judiciaire, ne manque pas de repreneurs. Mardi 22 septembre, le journal Le Figaro annonçait que le cheikh Hassan ben Ali al-Naimi proche de la famille de l'émirat d'Ajman "est intéressé" mais il n'aurait pas encore formulé son offre.

En meme temps, les tractations se poursuivent entre plusieurs candidats dont celle de la Financière-Saint Germain (Haviland, Daum, Lalique) et celle de Bernard Krief Consulting" (BKC), selon le président de BKC Louis Petiet.

Les propriétaires de la maison de couture, le groupe américain Falic, "travaillent sur leur plan avec l'arrivée prévue d'un nouvel actionnaire", a-t-on indiqué au cabinet de l'administrateur.

"Ce plan serait assorti d'un contrat de licence haute couture et prêt-à-porter femme pour BKC, ce qui préserverait un maximum d'emplois", a-t-on ajouté.

Quant au groupe italien Borletti (Le Printemps, La Rinascente), il "doit préciser son projet", a-t-on indiqué au cabinet de l'administrateur. Et selon un représentant des salariés, un projet commun Falic-Borletti "figure toujours parmi les offres de reprise".

Le Comité d'entreprise de la société Christian Lacroix n'a pas rendu d'avis et doit se réunir à nouveau la semaine prochaine.

Photo : Christian Lacroix