Vlisco défile à Paris
By FashionUnited
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Pour la première fois en 160 ans, la maison de textile de luxe néerlandaise a présenté ses collections au public parisien, lors d'un défilé, jeudi 9 avril. Sur le podium, des dizaines de modèles d'inspiration occidentale ou africaine, tous coupés dans des tissus multicolores aux effets marbrés dus à une coloration à la cire et fabriqués depuis 1846.
Leader sur le marché du "wax", les fameux tissus populaires d'Afrique, Vlisco se lance dans une nouvelle étape d'une bataille qu'elle a engagée contre la concurrence du textile chinois qui, selon la société, copie les dessins dès qu'ils sortent pour vendre des modèles ressemblants mais de piètre qualité sur les marchés africains.
"Pour le prix d'un mètre de Vlisco, vous pouvez acheter 8 à 10 copies. La concurrence chinoise est une menace", affirme Ed Hessing, directeur des ventes de Vlisco, qui au 19e siècle a importé aux Pays-Bas la technique du batik indonésien et commencé à vendre leurs tissus dans les ports africains.
Vlisco est déterminée à rester à l'avant-plan de la mode africaine. Pour contrecarrer la concurrence, que ce soit au mètre ou en prêt-à-porter, le renouvellement continu des dessins et des collections (tous les trois mois) stimule le pouvoir créateur du consommateur, et laisse moins de temps aux concurrents pour copier. L'entreprise a aussi revu aussi son mode de distribution. En plus des marchés locaux à travers l'Afrique, désormais Vlisco vend ses tissus dans des magasins de prêt-à-porter et des accessoires. Les premières ont ouvert l'an dernier au Bénin et au Togo. D'autres ouvertures sont prévues en Côte d'Ivoire, au Ghana et en République du Congo avant la fin de l'année. La marque de textile de luxe s'installera également à Paris en 2010 pour "atteindre la diaspora africaine en Europe", a conclu M. Hessing.
Photos : Vlisco "véritable wax hollandais"
Leader sur le marché du "wax", les fameux tissus populaires d'Afrique, Vlisco se lance dans une nouvelle étape d'une bataille qu'elle a engagée contre la concurrence du textile chinois qui, selon la société, copie les dessins dès qu'ils sortent pour vendre des modèles ressemblants mais de piètre qualité sur les marchés africains.
"Pour le prix d'un mètre de Vlisco, vous pouvez acheter 8 à 10 copies. La concurrence chinoise est une menace", affirme Ed Hessing, directeur des ventes de Vlisco, qui au 19e siècle a importé aux Pays-Bas la technique du batik indonésien et commencé à vendre leurs tissus dans les ports africains.
Vlisco est déterminée à rester à l'avant-plan de la mode africaine. Pour contrecarrer la concurrence, que ce soit au mètre ou en prêt-à-porter, le renouvellement continu des dessins et des collections (tous les trois mois) stimule le pouvoir créateur du consommateur, et laisse moins de temps aux concurrents pour copier. L'entreprise a aussi revu aussi son mode de distribution. En plus des marchés locaux à travers l'Afrique, désormais Vlisco vend ses tissus dans des magasins de prêt-à-porter et des accessoires. Les premières ont ouvert l'an dernier au Bénin et au Togo. D'autres ouvertures sont prévues en Côte d'Ivoire, au Ghana et en République du Congo avant la fin de l'année. La marque de textile de luxe s'installera également à Paris en 2010 pour "atteindre la diaspora africaine en Europe", a conclu M. Hessing.
Photos : Vlisco "véritable wax hollandais"
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