Zoom sur le coton organique
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Récemment, le groupe PPR a mobilisé les équipes de création de certaines de ses marques pour soutenir le film Home, de Yann Arthus-Bertrand (ainsi que son association Good Planet). Ainsi Frida Giannini a imaginé un débardeur pour Gucci.
Mais la vraie star de cette nouvelle mode est le coton dit « bio » ou « organique », et l’on ne compte plus les opérations dans l’air du temps organisées autour de lui. Comme le très pointu projet Leny, qui, chaque saison, propose à des personnalités de la mode de customiser un T-shirt, une robe, un sac ou un top au profit de l’association d’Al Gore, The Climate Project. La cinquième édition a fait appel à Gwyneth Paltrow, Helena Christensen, au directeur artistique Fabien Baron ou aux photographes stars Chico Bialas, Mert Alas & Marcus Piggott ou Inez Van Lamsweerde & Vinoodh Matadin.
Selon l’organisation internationale Organic Exchange, qui promeut les textiles écologiques, le volume de coton bio produit en 2007-2008 est passé de 57 932 tonnes à 145 872 tonnes, soit une augmentation de 152 % par rapport à l’année précédente.
Une goutte d’eau dans l’océan cotonneux exploité chaque année (le coton biologique équivaut à environ 0,55 % de la production mondiale totale), mais qui permet de prendre conscience que l’une des fibres les plus répandues dans le prêt-à-porter est aussi l’une des plus polluantes : 25 % des pesticides utilisés dans l’agriculture le sont effectivement pour le coton, dont la culture représente seulement 2,5 % de la surface agricole de la planète.
Foto : Leny