Ludovic de Saint Sernin pour Ann Demeulemeester, c’est déjà fini

Bien que le service presse de la marque Ann Demeulemeester ne souhaite pas communiquer, il s’avère que le contrat qui a uni la marque belge à Ludovic de Saint Sernin prend fin après seulement une saison, l’automne hiver 2023-2024, au sein de Dreamers Factory.

L’information a fuité sur les réseaux sociaux puis a été relayée par la presse. Dans un post Instagram de la marque datant du 19 mai 2023, les commentaires font écho de cette fin de contrat, de manière assez brutale, comme trop souvent sur les social médias. Le jeune créateur est vivement remercié : « thanks god you fired him » (« merci mon dieu, vous l’avez renvoyé ») ; le retour de la créatrice originale, qui a quitté sa maison éponyme en 2013, est requis ; certains souhaitent qu’il soit remplacé par Olivier Theyskens.

Ludovic de Saint-Sernin ou la difficile mission d’incarner, en une saison, l’ADN d’une marque

Reste que le mystère sur les raisons de la discorde est obscur à l’heure où nous publions, en réaction à cette annonce. « Mais qu’est-ce qu’il se passe avec cette marque. Après Sébastien Meunier (parti en 2020, après sept ans en tant que directeur artistique, N.D.L.R.), c’est un vrai désordre », « Ludovic était-il la bonne personne pour Ann Demelemeester ? », peut-on lire sur Twitter.

Le magazine anglais Perfect argue des désaccords entre les dirigeants de la marque et le jeune directeur artistique. Depuis 2020, Ann Demelemeester est la propriété de Dreamers Factory, un incubateur basé à Milan, développé par Claudio Antonioli, qui a pour mission, dixit le site, « d'amplifier les visions des artistes et des créateurs internationaux, en leur fournissant les compétences et les installations nécessaires pour libérer leur potentiel et réaliser leurs rêves créatifs ».

Cette fin de mission permettra-t-elle à Ludovic de Saint Sernin de se concentrer sur ses propres collections ou va-t-il signer pour une autre maison ? La question lui est posée.