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Commerce spécialisé : une année 2022 en retrait

By Odile Mopin

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Istock

Procos, la Fédération pour la promotion du commerce spécialisé dresse un bilan (janvier-novembre) en demi-teintes sur l’activité du commerce. L’organisme, qui regroupe la plupart des grandes enseignes de mode, relève une faible croissance de l’activité et une baisse des volumes sur le mois de novembre.

L'habillement notamment réalise un mauvais mois à - 2,9 pour cent en magasin et - 5,6 pour cent pour les ventes en ligne, soit une baisse cumulée de l'ordre de - 6 pour cent en volume de produits vendus par rapport à novembre 2021. Procos souligne également que les ventes en magasin restent inférieures de - 6,2 pour cent en valeur par rapport à novembre 2019, avant la pandémie. En revanche, le mois a été bon pour la chaussure, avec une progression de 5,1 pour cent par rapport à 2021 soit des « retrouvailles » avec les niveaux de 2019. Cependant, ce rebond est en grande partie lié à l’effet de la hausse de prix.

Pour le cumul des 11 premiers mois de 2022, l'activité du commerce spécialisé reste légèrement inférieure à 2019, à - 0,6 pour cent en valeur soit, en volume, un recul oscillant entre - 2 et - 3 pour cent. L’habillement, les chaussures, restent particulièrement loin des niveaux de la même période en 2019 (entre - 5,5 et - 9 pour cent).

Les ventes en lignes sont également à présent impactées : quoique moindre que dans le commerce physique, l’inflation s’y fait toutefois sentir. Tous secteurs confondus, elles ont augmenté de 4,1 pour cent en novembre dernier versus novembre 2021. Mais, elles ont été en fort recul pour le sport et l’habillement. Sur les onze premiers mois de l’année l’activité du commerce en ligne est en chute de 27,5 pour cent au regard de 2021. Une baisse constatée dans tous les secteurs à l'exception notable, encore une fois, de celui de la chaussure qui caracole sur hausse de 10,6 pour cent par rapport à janvier-novembre 2021.

« Le bilan devra être tiré dans quelques semaines » souligne Procos, et permettra de fixer les conditions dans lesquelles les enseignes, et tous les commerçants, « seront en capacité d’aborder une année 2023 forcément complexe avec des coûts d’exploitation, notamment énergétiques, qui augmentent très fortement (…) alors que les tensions sur la consommation sont croissantes ». A noter que l’ensemble des Fédérations du commerce, dont Procos et l’Alliance du Commerce, viennent de demander aux bailleurs de plafonner l’indexation des loyers commerciaux à un maximum de + 3,5 pour cent en 2023.

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