Inès de la Fressange déploie son art de vivre
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La marque a fêté les un an de sa boutique parisienne. L’occasion de faire le point sur les futurs projets avec Fabrice Boé, PDG de la société IDLF qui détient la griffe.
Ballons, animations et ateliers en tout genre ont accueilli les clientes et amies de tous âges d’Inès de la Fressange le samedi 28 mai pour une journée unique. La marque fêtait en effet l’anniversaire de la boutique de rue de Grenelle à Paris (7e), la toute première d’une histoire qui ne fait que commencer. De fait, la griffe, en pleine relance, a pour objectif de (re)créer une marque style de vie incarnant le chic parisien si cher à Inès de la Fressange, inspiratrice des collections. L’univers en plein redéploiement multiplie de nouveaux les projets.
Des licences pour un nouvel art de vivre
« Nous nous développons autour de trois activités, souligne Fabrice Boé qui dirige la marque depuis 2013. Il y a d’une part les licences et d’autre part les collaborations et enfin nos produits en direct ». Après avoir réduit le nombre de licences afin de mieux recaler le style de la marque et celui des collections de prêt-à-porter, celles-ci sont de nouveau sur le devant de la scène. Ainsi, un accord de licence mondial vient tout juste d’être signé avec le gantier français Georges Morand (fabrication et distribution). Idem avec la maison Pierre Frey pour la réalisation et la vente de tissus d’ameublement et de papiers peints (à découvrir début 2017). Alors que deux autres accords sont en discussion pour des collections d’arts de la table et des gammes de lunettes.
Un univers lifestyle
L’autre activité, qui contribue au rayonnement de la marque, est la collab’. Avec Uniqlo, l’association continue sur sa lancée, sans essoufflement, depuis cinq saisons déjà. Autre succès, la voiture Citroën DS 3 pourrait bien refaire un tour de piste au vu de sa réussite. « Ces rencontres ou sollicitations sont très porteuses pour nous », confie Fabrice Boé. La toute dernière en date concerne une collaboration avec la marque Sœur pour une combinaison façon mécano brodée « Paris » sur la poitrine. « A venir, nous allons réaliser une ligne de bagages avec une maison reconnue et surtout une paire de tennis avec la fameuse marque Bensimon », poursuit le dirigeant. Tandis que, le dernier volet concerne les collections en propre avec le prêt-à-porter tout d’abord, mais aussi la maroquinerie, la papeterie, les bougies parfumées, les coques de smartphone ou encore le thé. En 2015, le PDG estimait la « valeur déployée retail de l’ensemble de produits à 140 millions d’euros ». En 2016, il confie désormais « être passé au dessus de cela ». Plus qu’une marque de mode, l’univers Inès de la Fressange se veut un style de vie.
Séduire les multimarques
Mais c’est désormais sur la diffusion que se joue la croissance. « L’idée est d’intégrer notre offre en multimarques ou en grand magasin mais aussi par la suite d’ouvrir d’autres boutiques monomarques Inès de la Fressange », souligne Fabrice Boé. Ainsi, les collections sont depuis leur début chez Colette à Paris, mais aussi The Webster à Miami et Houston, Famine à Tokyo. En France, elle est déjà disponible à Courchevel et bientôt à Saint Remy de Provence. Enfin, depuis février 2016, un tout premier corner a ouvert au troisième étage du Printemps Haussmann. Last but not least, le prêt-à-porter et les accessoires seront disponibles dès la rentrée sur Yoox.com. De quoi donner davantage de travail au bureau de style emmené par Fleur Demery qui s’est renforcé et accueille maintenant cinq personnes.
Photos : Le premier corner Inès de la Fressange au Printemps Haussmann - Instagram : inesdelafressangeofficial.