Jacquemus ouvre une boutique là où tout a commencé, avenue Montaigne
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Lundi soir, Jacquemus a ouvert un nouveau chapitre de son histoire. La marque indépendante a inauguré « La Boutique Montaigne », située au numéro 58 de la très chic rue parisienne, là-même où le créateur français avait organisé son premier happening, il y a 11 ans.
Cette incursion dans le commerce physique de luxe est une grande étape dans la croissance de la marque. Représentant près de 200 mètres carrés de surface de vente, le magasin occupe les deux étages d'un immeuble construit au début du XXe siècle, au style Art déco.
Un décor qui changera tous les cinq mois
L'ouverture fait suite à une série de pop-up stores situés à Paris et Londres. Mais cette fois-ci, le magasin est là pour durer. Sa scénographie a été imaginée par une équipe en interne et reprend l’univers du défilé de la saison actuelle, AH22, « Le Papier ». Le lieu sera rythmé par des périodes thématiques qui changeront tous les cinq mois minimum. La première reprend le thème « Cérémonie », une sélection de pièces phares de la collection « Le Papier » et qui renvoient aux cérémonies de mariage. Enfin, fidèle à son sens du fun, la marque a installé des machines à pop-corn XXL à chaque étage à l’attention des clients.
Pour Simon, cet « emplacement sur l'avenue Montaigne est particulièrement symbolique », précise le communiqué. C’était en effet ici que le créateur a débuté l’histoire de sa marque durant la Vogue Fashion Night de Paris, en 2011. Inventif, Simon Porte Jacquemus avait organisé un happening avec quelques mannequins, dont Jeanne Damas, sur le thème « Jacquemus en grève ». Le créateur, alors âgé de 21 ans, avait habillé ses amies des tenues de sa 3e collection baptisée « Ouvrière ».
La boutique reprend les codes de la maison, à savoir les formes géométriques rond-carré, une esthétique artisanale et une palette chromatique aux nuances de lin. On y trouve pêle-mêle : des céramiques sur-mesure, une sculpture de Maurice Carlier, un ensemble mobilier surréaliste signé Klaas Gubbels, des fauteuils lounge de Bernard Govin et des citronniers en papier de l’artiste Mathilde Nivet.