L'ABC de la lutte contre la contrefaçon expliqué par une experte

Directrice de la lutte contre la contrefaçon chez Vinted, May Berthelot partage ici des conseils pour acheter des produits de marque seconde main, en toute sécurité.

L’experte invite, lors de l’achat de vêtements de marque seconde main, à faire quelques recherches supplémentaires : vérifier à quoi ressemble le produit et son prix à l'état neuf et quel serait un tarif d’occasion réaliste. Pour cela, elle conseille d’étudier le produit original : regarder les détails tels que la couleur, le motif, le logo, les coutures, les fermetures à glissière, etc. Tout ce qui peut constituer un bon point de comparaison pour repérer les similitudes ou les différences qui pourraient être pertinentes. May Berthelot suggère de demander des photos en gros plan de l'intérieur et de l'extérieur, sous différents angles.

De l’importance d’identifier le vendeur pour faire des affaires, en seconde main

Il est également utile d'apprendre à connaître le vendeur : vérifier son profil et les avis récents, laissés par les autres membres de la plateforme de revente, qui peuvent donner une bonne indication de sa fiabilité. Pour connaître la vie antérieure du produit, il ne faut pas hésiter à demander au vendeur des détails supplémentaires, tels que l'histoire de l'article, où il l'a acheté, quand, dans un contexte particulier, etc. Tout ce qui peut donner plus d'indices sur l'origine des produits et ainsi attester de leur authenticité.

Sur Vinted, les vendeurs sont invités à ajouter une preuve d'authenticité lorsqu'ils vendent des articles de marques connues. Si aucune preuve n’est visible dans l’annonce, la plateforme encourage les acheteurs à en demander une proactivement, comme un certificat, des photos du logo, des étiquettes, des coutures, des motifs, etc.

Les détails fournissent également de précieux renseignements : forme du logo, imperfections dans les coutures et la finition du produit, composition du tissu/étiquette d'origine, boutons, fermetures à glissière, poches, mais également dustbag, boîte ou sac d'origine, numéro de série, etc.

L’autre point sur lequel l’experte insiste est les fautes d'orthographe, surtout en français et en italien. : les contrefacteurs font généralement des erreurs sur l'emballage en utilisant la mauvaise police d'écriture, les fausses couleurs, etc. Ce principe s'applique également aux détails tels que l'étiquette intérieure, les gravures et/ou les fermetures à glissière.

Trop beau pour être vrai ? C’est parfois le cas et il faut se méfier des trop bonnes affaires : un article de la dernière saison d’une marque de prestige ne sera probablement pas proposé à moitié du prix, de même pour les pièces très recherchées et épuisées en boutique.