Avec La Plage Miami, les marques balnéaires françaises partent à l’assaut des Amériques et des Caraïbes
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Le salon La Plage Miami, organisé par Marc Merklen, agent commercial et fondateur de My Fashion Agent, qui promeut des marques européennes sur le marché du maillots de bain, beachwear et accessoires dédiés, se tiendra à l’occasion de la Swim Week Miami, du 31 mai au 3 juin 2024, soit un mois en avance par rapport aux années précédentes.
La Swim Week Miami, c’est plus de deux cents designers internationaux indépendants, plus de cent présentant des défilés de mode, des évènements satellites, des afters shows à Hyde Beach (South Beach) et, pour la partie commerciale, des salons professionnels : Cabana Trade Show, Swimshow, (Miami Beach Convention Center Drive), Swimlab et La Plage Miami.
La Plage Miami, organisée sur le penthouse du Boulan Hotel South Beach, est un concept de boutique-salon avec une sélection de marques européennes (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Turquie, France) de swimwear mais aussi de chapeaux de plage, foutas, bijoux, kaftans, resortwear ou beachwear.
Pour Marc Merklen, interrogé par FashionUnited, cette avancée dans le calendrier des présentations correspond « à la volonté de réunir les défilés (qui avaient déjà lieu en juin) et les salons. De s’aligner afin d’attirer le plus de monde possible ». Pour l’organisateur, ce changement double le challenge.
D’une part, il faut attirer les marques. La perspective de toucher des marchés cibles comme les USA, le Mexique, le Canada, les Caraïbes (Bahamas, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, etc.) ou Hawaï est une réelle opportunité. Cependant, pour cela, il faut s’acquitter de 7 500 euros de location d’espace pendant les quatre jours du salon, sans compter les frais de transport, hébergement et restauration sur place. De plus, concernant les marques françaises, aucun n’aide n’est allouée pour partir conquérir ces destinations.
Autre challenge souligné par l’organisateur : « si les collections de maillots de bain seront prêtes, les vêtements risquent de ne pas l’être dans la mesure où le salon Première Vision vient à peine de se terminer ». Reste que dans un marché européen en crise, il va bien falloir aller chercher le client là où il est. À ce jour, Marc Merklen prévoit de recevoir une bonne trentaine de marques.