Ce qu’il faut savoir sur : Repetto

À l’origine un atelier de confection de chaussons de danse, Repetto fait aujourd’hui partie de l’univers du luxe français, grâce à son élégance et son excellence. La marque est une référence dans le monde de la danse mais également dans la confection de souliers de ville. Elle compte environ 800 points de vente à travers le monde.

Création

En 1947, dans un minuscule atelier juste à côté de l’Opéra National de Paris, Rose Repetto crée ses premiers chaussons de danse grâce à la technique du cousu-retourné. Le succès est vite au rendez-vous et les clients commencent à affluer. En 1956, Brigitte Bardot pousse la porte de l’atelier rue de la Paix et commande une paire de souliers sur-mesure : les légendaires Cendrillon font leur apparition dans le film “Et Dieu créa la femme” et deviennent la pièce la plus iconique de la marque.

Évolution

Les plus grandes étoiles du monde de la danse achètent désormais leurs chaussons et tenues à la boutique Repetto. On y croise Noureev, Barychnikov et des membres des Folies Bergères. Dans les années 70, Serge Gainsbourg tombe amoureux du modèle Zizi, créé à l’origine pour Zizi Jeanmaire, belle-fille de Rose Repetto et danseuse de ballet. En 1999, la marque est redynamisée par Jean-Marc Gaucher. Il s'ensuit une succession de collaborations à travers les années 2000 avec notamment Issey Miyake, Yohji Yamamoto, Comme des Garçons et Karl Lagerfeld. 2010 marque la naissance de l’atelier Repetto, où l’on peut concevoir sa propre paire de ballerines, personnalisée parmi 252 couleurs et fabriquées de façon artisanale. La maroquinerie et le prêt-à-porter suivent bientôt. Inspiré du vestiaire de la danseuse, le style des pièces proposé est épuré et fluide, il incarne une féminité pleine de grâce et de délicatesse. En 2015, Repetto devient fournisseur officiel de l’Opéra de Rome.

Actualité

La marque s’engage auprès des communautés avec son programme Danse pour la vie qui soutient la réintégration des enfants en détresse grâce à l’expression artistique. L’initiative « À vos pointes » quant à elle a permis de récolter 500 paires de pointes usées, alors triées et envoyées à l’École nationale supérieure des arts décoratifs pour leur offrir une nouvelle vie artistique.