La collection Chloé Printemps 2026: Female Vertigo

PRESS RELEASE
By Press Club

9 juil. 2025

Scroll down to read more
Mode
Credits: Johnny Dufort

La collection Chloé Printemps 2026 explore deux représentations très distinctes de la féminité au cinéma et en photographie au début des années 1980. Puisant son inspiration dans le langage visuel des rôles féminins du genre Film noir, la collection interroge la manière dont le regard masculin et le regard féminin façonnent des archétypes opposés. Elle évoque la mémoire du style des films des années 80 — un glamour assumé, une opulence marquée et des silhouettes affirmées. L’obsession propre à ces thrillers, influencés par Hitchcock, se retrouve dans une esthétique allusive, une palette de couleurs audacieuses, des angles de prise de vue inattendus et des compositions parfois controversées, offrant des portraits de femmes à l’image de ces contrastes.

Credits: Johnny Dufort
Credits: Johnny Dufort

À travers un prisme, les femmes étaient représentées par les hommes dans des récits idéalisés et stylisés, comme dans les thrillers de Brian De Palma. Au cinéma, dans la mode ou dans les médias, ces portraits exploitaient le glamour et la fantaisie, projetant désir et perfection à travers une vision façonnée par les stéréotypes de la société.

En contraste, le travail de la photographe Sybille Mallmann et de la réalisatrice Bette Gordon propose une perspective alternative. Les portraits de Mallmann, consacrés aux jeunes artistes féminines à Berlin-Ouest et Munich à cette époque, révèlent la beauté de l’ordinaire et du réel, capturant la vie quotidienne de ces femmes avec sincérité et profondeur. Cette approche offre une vision brute et authentique de la féminité, fondée sur l’expression de soi plutôt que sur le fantasme. Le film Variety (1983) de Bette Gordon, souvent qualifié de « Vertigo féministe », prolonge cette démarche en plaçant une femme au centre de son propre désir. Chez Gordon, l’héroïne devient le sujet, non plus l’objet du regard.

Les rôles féminins sont ainsi dépeints de manière radicalement différente entre les blockbusters hollywoodiens et le cinéma indépendant new-yorkais de l’époque. Ce contraste entre stylisation et réalisme, cette tension dramatique entre fantasme et réalité, est au cœur de cette collection — car la femme Chloé embrasse ces deux dimensions.

Credits: Johnny Dufort
Credits: Johnny Dufort

Le vestiaire Chloé introduit des lignes graphiques et plus anguleuses, des couleurs intenses et des imprimés exubérants travaillés sur des étoffes légères sans rien céder à la structure. Cette saison, la femme Chloé joue avec de nouvelles proportions épurées tout en restant fidèle à son instinct et à sa manière personnelle de s’habiller. Elle incarne l’équilibre entre structure et fluidité, sensualité et force, et révèle toute la puissance de cette dualité captivante.

Credits: Johnny Dufort

La collection Chloé Printemps 2026 est photographiée par Johnny Dufort et réunit l’actrice Lily McInerny aux côtés des mannequins Prinnie Stott, Stella Hanan, Jacqui Hooper, Heija Li, Marylore Heck, River Klein, Carolina Tilgner et Ekaterina Riabenko.

La collection sera disponible dans les boutiques Chloé et sur chloe.com à partir de novembre 2025.

Chloé
SS26