Au tour des blogueurs de dynamiser les ventes du luxe...

D’après une étude réalisée au niveau international, les ventes actuelles du luxe seraient nettement influencées par les blogueurs. Avec le développement de la planète « blog » et l’utilisation massive des réseaux sociaux,

le luxe se socialise de plus en plus. Les prévisions pour 2015 annoncent que les blogueurs de mode auraient alors un poids décisif sur les ventes en ligne de vêtements, bijoux ou voitures de luxe qui atteindraient une facturation de plus de 11 millions d’euros.

Si le monde exclusif de la mode a eu recours à internet sur le tard comparé à d’autres industries, il s’est cependant rapidement mis à la page. Des marques comme Gucci, Burberry o Tiffany’s renforcent aujourd’hui leur lien avec la nouvelle génération née avec les téléphones portables et internet et leur présence sur les réseaux sociaux se fait de plus en plus fréquente.

« Dans un marché mondial évalué à 172 000 millions d’euros, les ventes de produits de luxe ne représentent aujourd’hui que 2,6 %, mais elles augmentent chaque année de 20% », a expliqué la fondation italienne de luxe Altagamma dans son rapport "Digital Luxury Experience".

Dans l’actualité, les blogs et réseaux sociaux sembleraient faire beaucoup d’ombre aux véritables critiques de mode puisqu’un client sur deux consulte Facebook ou Twitter à la recherche de conseils et « bon plans » pour acheter mieux et moins cher.

Francesco Di Lauro, Responsable d’Investigation d’Altagamma a indiqué que « les blogueurs sont de plus en plus puissants et particulièrement dans des pays émergents comme la Chine ».

L’étude rapporte que la Chine, imparable dans sa croissance et dans son développement, deviendrait le plus grand marché détaillant au monde en 2015 pour finalement parvenir à supplanter les Etats-Unis.

Enfin, il est à noter que les dépenses en luxe sur internet augmentent en époque d’austérité, puisque les clients fortunés préfèrent acheter chez eux et de façon plus intime, plutôt que dans des boutiques fastueuses.

« Dans quelques années, le luxe sera moins ostentatoire : le client moyen sera chinois, digital et riche » a ajouté Di Lauro.

(Anne-Sophie Castro)

Photo: Diana Rikasari, blogueuse indonésienne