Kering acquiert la marque Ulysse Nardin
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Les groupes focalisent sur les griffes de prestige
« Les manufactures indépendantes sont rares », indique François-Henri Pinault, le patron de Kering. Le groupe Kering tout comme LVMH qui possède lui aussi de grandes marques d’horlogerie comme Zenith, Tag Heuer et Hublot) reste un acteur mineur de l’horlogerie mondial, dominé par les groupes Richemont et Swatch. Ce rachat s’inscrit dans une «logique de concentrations des marques horlogères à forte identité», relève un observateur cité par le journal suisse Le Temps. Un beau coup pour M.Pinault qui se console ainsi surement de ne pas avoir réussi à avoir racheté Richard Mille.
Alors que le secteur de la mode souffre depuis six ans maintenant, (moins 20 pour cent en valeur depuis 2008) les grands groupes focalisent naturellement sur les griffes de prestiges pour doper leurs ventes et leurs profits. Créée en 1846, la manufacture basée au Locle est connue pour ses chronomètres de marine. Ses montres se vendent à partir de 7000 francs suisses au sein de ses 20 boutiques. Son chiffre d'affaires annuel approche 250 millions de francs suisses pour 25.000 montres. Sa rentabilité est élevée et sa situation financière très saine, selon Kering.