La Redoute : manifestation à Paris
By FashionUnited
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Pas sur cependant que cet appel soit entendu par les salariés des marques de luxe et de sport qui composent désormais l’essentiel du groupe de François-Henri Pinault qui a toujours indiqué vouloir se séparer tôt ou tard de sa branche distribution : la vente de Vert Baudet et de Cyrillus , deux enseignes importantes de sa filière de distribution Redcats, fut d’ailleurs finalisé au mois de mars de cette année. Le groupe de François-Henri Pinault avait auparavant cédé la majeure partie de ce pôle distribution, avec les ventes de ses marques américaines de sport (The Sportsman's Guide, The Golf Warehouse) et de grandes tailles (OneStopPlus.com, Woman Within, Roaman's, Jessica London, fullbeauty, KingSize, BrylaneHome et Bargain Catalog Outlet), puis celles des scandinaves Ellos et Jotex.
Cette nouvelle action aura pour but "de continuer à montrer au groupe Kering que les salariés de La Redoute entendent obtenir gain de cause à leurs revendications, à savoir zéro licenciement subi, des pré-retraites pour les 55 ans et plus payées à 100% et des garanties de salaires sur la durée pour ceux qui sont amenés à rester salariés de l'entreprise", a détaillé le délégué CGT.
Une cession qui pèsera sur les résultats
Mercredi 13 novembre, après la clôture de la Bourse, une « information au marché » sur les résultats 2013 a été publié par Kering qui annonce ainsi que « Le résultat net sera en très net recul par rapport à 2012 ». Il avait atteint alors 1,05 milliard d’euros.Un résultat net plombé par les charges exceptionnelles de Puma (130 millions d’euros liés liés à la fermeture du centre de développement des produits au Vietnam : centre qui avait été implanté sur le lieu de fabrication des vêtements et articles de sports) mais aussi lié à la cession de La Redoute : le groupe s’est en effet engagé à recapitaliser le Vépéiste avec sa cession. Le chiffre de 300 millions d’euros avancé par les syndicats s’ajoutera aux 400 millions d’euros déjà dépensés depuis 2008 en refinancements et en investissements. Les sommes destinées à cette recapitalisation devraient permettre au repreneur de moderniser la logistique et le système informatique du géant de la VPC, devenus obsolètes.
Le conseil d’administration de Kering a précisé ce mercredi qu’il avait « examiné les offres reçues à ce stade pour la reprise de La Redoute », mais n’avait pas encore tranché. Les deux candidats repreneurs seraient la foncière française Altarea -Cogedim et le fonds anglo-saxon OpCapita.
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