PFW: Valentino et Castelbajac
By FashionUnited
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Valentino sage et sensuel
La griffe italienne délivre une collection tout en légèreté avec des robes sophistiquées, souvent vaporeuses, que l'on voit déjà arpenter les allées de jardins à la française ou, plus sûrement, les tapis rouges d'Hollywood, Cannes ou Venise. C'est d'ailleurs sous un chapiteau du Jardin des Tuileries, en plein coeur de Paris, que le duo Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli, à la tête de la création de la maison de couture, avait décidé d'organisé leur défilé. Valentino Garavani avait fait ses adieux au monde de la mode en septembre 2007 après avoir fêté les 45 ans de sa maison de couture.Droites ou marquées à la taille, décolletées ou dos nus, les robes légères jouent toujours la transparence et se parent, parfois, de larges volants aériens. Broderies et dentelles marquent l'ensemble d'une touche de romantisme. Les tons sont délicats, dominés par les dégradés d'ivoire, de beige ou de champagne, parfois relevés de fils d'argent et d'or. Mais la collection ose aussi la couleur, avec quelques carmins ou bleus nuit, ainsi que les imprimés à fleurs ou les motifs de tapisserie. Chez Valentino, l'élégance est à la fois sage et sensuelle, voluptueuse et glamour.
Castelbajac et son casting sauvage
Pour sa collection printemps-été 2015, Jean-Charles de Castelbajac tourne la page de l'imagerie militaire ou l'imaginaire du dessin animé qui lui ont inspiré bon nombre de ses dernières créations. L'humeur est aux formes géométriques à la Mondrian, associées aux couleurs primaires emblématiques du style Castelbajac. Les pantalons, shorts ou salopettes dominent la collection composée d'une trentaine de silhouettes acidulées où vêtements et accessoires ne font qu'un comme lorsque de grandes poches rectangulaires sont plaquées sur les tuniques. Organisé dans un garage du 16ème arrondissement de Paris, entre verrière et poutrelles métalliques, le show est résolument futuriste. Les places ne sont pas numérotées et l'on doit se hausser du col pour voir les modèles défiler. "Dans un monde submergé par un tsunami d'images, il faut inventer une nouvelle élégance, plus fonctionnelle. Je veux créer une garde robe moderne", a déclaré le styliste à la presse à la fin de son défilé. Autre nouveauté chez Castelbajac: le recours à des mannequins non professionnels qu'il a recrutés lors d'un casting sauvage réalisés en trois semaines dans le métro ou les rues de Paris. "Certaines sont des filles de mes amis, d'autres sont étudiantes ou caissières mais toutes sont les représentantes de la parisienne d'aujourd'hui", a précisé cet amateur - et collectionneur d'art - qui a côtoyé les peintres Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat. "C'est mon défilé le plus touchant", a-t-il conclu.Par Franck Lovene, AFP
Photo: Valentino, ss15
Jean-Charles Castelbajac
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