Pitti Bimbo: les commandes se portent mieux
By FashionUnited
loading...
Po
Parmi les griffes, surtout de haute gamme, qui ont décidé ces derniers mois de donner vie à une ligne pour les petits, on trouve Gucci (dans l’orbite du groupe français Ppr), qui vient justement d’ouvrir à Florence le premier monomarque dédié à l’enfant avec la nouvelle collection créée par Frida Giannini et fabriquée en partie par Altana spa, société vénitienne qui produit aussi les collections enfants de Moncler, Pinko e Moschno, Dimensione Danza, Jacob Coh‘n et la marque propre Amore. Parmi les autres marques qui ont débuté depuis peu dans ce segment, il y a aussi Fendi (fer de lance du colosse de luxe français Lvmh) et Ermanno Scervino. Dans la liste des marques d’habillement enfant, on trouve aussi Ice Iceberg, qui a présenté de nouvelles pièces à Pitti avec un défilé concert à la salle de la Ronde de la Fortezza da Basso, Miss Blumarine, Daniele Alessandrini, Harley Davidson, La Perla, Nolita Pocket et Roberto Cavalli, qui a donné une licence à Simonetta, société qui produit des pièces aussi pour Fay Junior.
Au delà de nos frontières, en revanche, parmi les nouveaux venus du secteur, voici Brooks Brothers qui a lancé en octobre dernier la ligne kid Fleece, la britannique Hackett London et Custo Growing. Le label espagnol vient d’ouvrir le premier monomarque du monde entier à Barcelone. La ligne automne hiver 2011-12, a été présentée à Pitti Bimbo, salon qui reste une vitrine internationale importante dédiée aux collections pour les petits. Il est encore toutefois trop tôt pour faire un bilan du salon milanais White Kids, dont l’édition prévue pour ce mois de janvier a été carrément annulée (cela aurait été la troisième) à cause de la crise du secteur. Crise détournée par contre par les organisateurs du salon florentin qui ont récupéré l’adhésion d’acheteurs italiens comme Pupi Solari, Gi˜ Moretti, La Rinascente, anglais comme Harrods et Selfridges ; français comme Le Bon Marché et Galeries Lafayette ; allemands comme August Pfueller et Barbara Freres ; américains comme Barney's, Begdorf Goodman, Saks et Neiman Marcus et espagnols comme El Corte Ingles.
Comme on peut en déduire par le choix des acheteurs, les grands magasins fonctionnent beaucoup dans ce segment. D’après Sistema moda Italia, sur les différentes saisons, le premier intermédiaire n’est plus représenté par le détaillant indépendant (tombé ultérieurement à une part de 26 %), mais les chaînes, qui détiennent 41 % du marché consommateur. Au niveau de la performance de la dernière saison hivernale, les chaînes ont recommencé à croître (+2 %).
De notre correspondant à Milan
Photo: Miss Blumarine, A/H 2011/12
Pitti
Pitti Bimbo