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Soldes : bilan mitigé à Paris

By FashionUnited

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Si le démarrage des soldes d'été avait fait plaisir aux commerçants, la dynamique s'est tassée rapidement. Le chiffre d'affaires des commerçants parisiens est de plus en plus sous pression, à la fois à cause de l'évolution des modes de consommations

des ménages, mais aussi de leur budget dédié toujours plus limité. Après une saison printemps 2012 déjà décevante, les commerçants déplorent des soldes sans enthousiasme et apparaissent comme étant de plus en plus désenchantés.
 
Pour
70 % des commerçants interrogés lors d'une récente enquête menée par la Chambre d'industrie et de Commerce de Paris (CCIP), la hausse du chiffre d'affaires observée
pendant les soldes ne dépasse pas 20 % de plus qu'un mois normal ; et près d'un commerçant sur deux a enregistré une augmentation inférieure à 10 %. Ce résultat est inférieur à celui réalisé lors des soldes d'été 2011 pour 43 % des commerçants.
 
Malgré tout, ce résultat est satisfaisant pour 52 % d'entre eux, qu'ils soient du secteur du prêt-à-porter, de la chaussure, de la maroquinerie ou des articles de sport. Les commerçants semblent s'être résignés face aux difficultés actuelles. Comme le confirme ce commerçant parisien, "le bilan des soldes d'été est globalement satisfaisant, mais un ralentissement est à souligner quand même ; les gens ne dépensent plus autant qu'avant".
 
Selon, l'Institut Français de la Mode (IFM), les ventes de textile - habillement ont progressé de 4 % lors de la première quinzaine de soldes, portée par une météo ensoleillée ; " la fréquentation et les ventes ont été plutôt bonnes au début des soldes, mais ça s'est calmé assez rapidement. Beaucoup de personnes sont ensuite parties en vacances", ajoute ce commerçant.
 
Des dates qui fâchent !
68 % des commerçants interrogés plébiscitent la date de démarrage des soldes d'été 2012, malgré le fait qu'elle soit plus tardive que l'an dernier (27 juin contre 22 juin en 2011). Parmi les insatisfaits, ce décalage est mis en avant par 65 % des sondés : "la date de démarrage est trop tardive cette année ; en tout cas, elle est trop proche des congés, et beaucoup de client sont déjà partis en vacances" affirme ce commerçant spécialisé dans le prêt-à porter féminin.
 
Malgré un climat de prudence excessive : 27 % des sondés ont attaqué la période de soldes avec des stocks supérieurs à ceux de l'été 2011. Ainsi, " avec l'attentisme des clients en avril et mai et la mauvaise météo, nous avons réalisé très peu de ventes. Nous avons donc attaqué les soldes avec des stocks plus important que d'habitude ".
 
Les  démarques proposées sont restées stables par rapport à l'an dernier, ce qui est confirmé par 70 % des commerçants interrogés. Néanmoins, 26 % d'entre eux ont commencé la période avec des niveaux de remises plus élevés que l'an dernier, en hausse de 6 points.
La principale raison invoquée est la volonté d'écouler les stocks rapidement (52 %), mais aussi d'attirer les clients plus facilement (18 %). Au total, près des trois quarts des commerçants interrogés ont débuté les soldes d'été en proposant au minimum 40 % de remises à leurs clients.
 
"Le phénomène des soldes se banalise : les clients savent dorénavant que, pour payer un produit moins cher, il n'est plus nécessaire d'attendre les soldes ", explique un commerçant à propos de cette tendance générale.
 
Par ailleurs, 80 % des commerçants ont organisé des ventes privées en juin avant le démarrage des soldes et 73 % d'entre eux en étaient satisfaits.
 
Photo : Soldes d'été (Altermundi).
CCIP
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