Suite de l'affaire Dior / Galliano
By FashionUnited
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suivant », explique Vanessa Friedman, la rédactrice mode du Financial Times.
Entretemps, le procès de John Galliano, interpellé en février dernier pour avoir tenu des propos racistes reprend cette semaine à Paris. Le couturier déchu est convoqué ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris pour deux plaintes pour insultes raciales et antisémites verbales en octobre et mars derniers .
Il risque une peine allant jusqu'à 6 mois de prison et 22 500 euros d’amende.
Son avocat (son deuxième depuis le début de l'affaire), Aurélien Hamelle plaiderait l’addiction à l'alcool pour défendre son client :
« Si une chose est claire, c'est que John Galliano était malade. Il était triplement dépendant à l'alcool, aux benzodiazépines et aux somnifères. L'effet combiné de ces produit est un état d'abandon total », a-t-il expliqué.
Maître Hamelle s'appuiera sur trois témoignages en faveur de John Galliano, dont celui de deux jeunes filles qui étaient assises à ses côtés le soir de l’altercation du 24 février dernier. Elles assurent ne pas avoir entendu de propos antisémites sortir de la bouche du créateur britannique.
Dans un communiqué, le génie de la mode qui a lancé l'invasion anglaise des maisons de mode parisienne affirme que " l'antisémitisme et le racisme n'ont pas leur place dans notre société (...) et a tenu à présenter des " excuses sans réserves " pour sa conduite.
Non seulement cette affaire a mis fin à ses quinze ans de carrière chez Dior, mais la descente aux enfers lui a également coûté sa place de directeur artistique au sein de sa propre maison, détenue à 92% par Dior SA (LVMH). A suivre...
Photos : Les " femmes fleur " de Dior interprétées par John Galliano.
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