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Ulysse Nardin est l'une des meilleures dans la haute horlogerie

By FashionUnited

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Le groupe de luxe Kering a payé près de 700 millions d'euros pour acheter la marque horlogère suisse Ulysse Nardin mais il a eu raison car c'est une pépite rentable et présentant beaucoup d'atouts, selon des analystes. L'acquisition s'est faite "au prix fort" mais c'est "justifié", a estimé David

Da Maia dans une note d'Aurel BGC publiée au lendemain de l'annonce par Kering de ce nouvel ajout à son portefeuille de marques de luxe (Gucci, Bottega Veneta, Saint Laurent...) Kering a indiqué jeudi soir avoir déboursé pour cet achat 13 fois l'Ebitda (résultat brut d'exploitation) de sa cible. Soit selon les calculs des analystes, entre 650 et 700 millions d'euros.

Kering a payé le prix fort pour Ulysse Nardin mais il a bien fait

"Ce ratio est élevé mais nous semble justifié par la forte rentabilité" d'Ulysse Nardin - qui est "l'une des meilleures dans la haute horlogerie selon le management" - et "par la rareté d'une telle cible et le caractère stratégique de cette opération", estime M. Da Maia. Dans une autre note, les analystes de HSBC font le même constat: "Ce n'est pas bon marché en termes de standards financiers, mais étant donné le haut niveau de rentabilité et l'expertise manufacturière - Ulysse Nardin est autosuffisant pour la fabrication de ses mouvements horlogers et pour certains composants stratégiques comme le ressort spiral - c'est un prix raisonnable". La marque a une marge opérationnelle d'environ 20% et elle n'a pas de dette, souligne une note de Citi. Ulysse Nardin vend à un prix moyen en magasin de 15.000 à 20.000 francs suisses (12.300 à 16.500 euros) et réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 250 millions de francs suisses (205 millions d'euros).

Cette acquisition est structurante pour le nouveau pôle Montres & Joailleries de Kering, estime de son côté M. Da Maia. Elle devrait permettre des synergies importantes avec les marques Girard-Perregaux et JeanRichard déjà détenues par Kering dans la production et la distribution. Citi souligne que la marque a une intégration verticale très forte qui devrait "compléter la colonne vertébrale industrielle de Kering" en matière d'horlogerie. Citi croit dans "le haut potentiel de développement dans les chronomètres de marine (l'une des spécialités d'Ulysse Nardin) et dans divers segments horlogers et en termes d'expansion géographique en Asie et au Moyen-Orient". (AFP)

 

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