Zara/Brésil: six autres groupes textiles au peigne fin
By FashionUnited
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Les inspecteurs de l’affaire ont notamment découvert sur les lieux des espaces improvisés qui servaient également de résidence, avec un haut risque d’incendie, des installations électriques sans sécurité, ainsi que des bouteilles de gaz placées dans les chambres et les salles de bains collectives.
Le responsable du développement des produits Brooksfield, Bruno Minelli, a nié l’existence de fabricants dans la municipalité d’Americana et a déclaré aux autorités brésiliennes que la marque est constamment victime de falsification.
L’entrepreneur a reconnu que l’entreprise ne disposait pas de fabrication propre mais qu’elle faisait affaire avec une trentaine de « fabricants traditionnels ».
Dans la même ligne, le groupe Gregory ne reconnait pas les faits et ajoute qu’il ne produit aucune de ses pièces tout en réfutant leur collaboration avec les ateliers de la localité d’Americana.
L’Inspection du Travail brésilienne avait relevé, il y a quelques jours, 52 infractions concernant le cas de Zara dont la production était faite par l’entreprise Aha et vendue au groupe textil espagnol Inditex à 90%.
( Rédaction: Anne-Sophie Castro)