Zara/Brésil: "une tercérisation non autorisée"
By FashionUnited
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L’Assemblée
La majorité des travailleurs clandestins venaient de Bolivie et suivaient un planning de 12 à 16 de travail par jour dans des conditions extrêmes, moyennant un salaire mensuel compris entre 100 et 200 euros.
La ONG Reporter Brasil, qui a suivi le cas de près, a décrit les ateliers comme des espaces sales et sans hygiène et aurait retrouvé des annotations de billets d’avions impayés pour les travailleurs en provenance de Bolivie et du Pérou.
Enrique Huerta, représentant légal d’Inditex au Brésil est appelé aujourd’hui a comparaître à l’Assemblée, ainsi que les associés et les administrateurs de son fournisseur local AHA, qui revend 90% de sa production à Zara.
Inditex a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’il s’agit d’une « tercérisation non autorisée » des ateliers de la part de son fournisseur brésilien. Pour l’instant le groupe textile réfute les accusations et ajoute qu’il a ordonné à la société AHA de « régulariser la situation immédiatement » puisque le groupe espagnol a une « tolérance zéro » sur ce type de comportement.
Aujourd’hui 30 marques répondant à des caractéristiques similaires de conditions de travail sont contrôlées par le Ministère du travail brésilien. Le pays compte 251 entreprises pratiquant ce type d’esclavage.
Photo: Manifestation de travailleurs brésiliens contre l'esclavage
(Anne-Sophie Castro)