Hugo Boss recule au 1T mais confirme ses objectifs 2014

Le groupe allemand de vêtements de prêt-à-porter Hugo Boss a publié mercredi

une baisse de 1 pourcent sur un an de son bénéfice net au premier trimestre, malmené sur les marchés américains et chinois, tout en confirmant ses objectifs 2014.

 

De janvier à mars, le groupe de Metzingen (sud-ouest) a publié un bénéfice net de 80,7 millions d'euros contre 81,6 millions à la même période en 2013, selon un communiqué. Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires misaient eux sur un bénéfice de 83 millions d'euros sur cette période.

Le chiffre d'affaires a quant à lui progressé de 3 pourcent sur un an à 612,6 millions d'euros, tandis que son résultat opérationnel s'est replié de 2 pourcent à 108,7 millions d'euros. Ajusté des effets exceptionnels, l'excédent brut d'exploitation a baissé de 1 pourcent à 131,3 millions d'euros.

"Nous avons bien commencé l'année", s'est toutefois félicité Claus-Dietrich Lahrs, patron d'Hugo Boss, cité dans ce communiqué. "L'environnement de marché a été certes difficile surtout en Amérique du nord et en Chine, mais notre forte progression en Europe l'a plus que compensé. (...) Nos investissements dans nos marques, notre exploitation et notre logistique pèsent sur l'évolution des bénéfices à court terme mais vont se révéler rentables au cours de l'année", a-t-il ajouté.

Dans le détail, le groupe a vu ses ventes progresser de 16 pourcent dans ses activités de détails, qui incluent ses magasins détenus en propre, tandis que ses ventes sur le marché de gros ont reculé de 8 pourcent sur un an. D'un point de vue géographique, l'activité a progressé de 8 pourcent en Europe, son principal marché en terme de chiffre d'affaires, une hausse qualifiée de "très robuste" par le groupe. Elle a en revanche reculé de 7 pourcent en Amérique "en raison d'un environnement difficile dans le commerce de détail" et est restée stable en Asie, souffrant de fortes pressions liées aux changes. Sans tenir compte de ces effets, les ventes ont progressé de 7 pourcent dans cette région, grâce notamment au dynamisme du Japon et de l'Australie.

Sa marge opérationnelle, un indicateur clé pour mesurer la rentabilité de l'entreprise, s'est améliorée à 65,4 pourcent, contre 61,8 pourcent un an plus tôt. Le groupe a confirmé ses objectifs pour 2014, à savoir une hausse proche de 10 pourcent sur un an de son chiffre d'affaires -hors effets de changes- et de son excédent brut d'exploitation ajusté. Il prévoit en outre des investissements compris entre 110 et 130 millions d'euros cette année. (AFP)