Plus de deux françaises sur trois détiennent au moins une pièce éco-responsable dans leur dressing
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À 24 heures de la célébration mondiale de la journée de la Terre, l’heure est au bilan pour définir les avancées en termes de protection de l’environnement et d’engagement concret en faveur de la planète. Comme dans plusieurs domaines, la mode n’est pas en reste. Depuis quelques années, les marques multiplient les actions (sincères ou non) visant à montrer leur implication dans une mode plus durable. L’objectif : satisfaire des clients plus soucieux de leurs achats, de la qualité et de la traçabilité des pièces qu’ils achètent et qu’ils portent.
De nos jours, la conscience de la consommation réfléchie et responsable se développe. Ainsi, une étude réalisée par l’institut Toluna, pour Fairytale.eco révèle que deux françaises sur trois (soit 67 pour cent) détiennent au moins une pièce éco-responsable dans leur dressing.
Le rapport qui analyse la relation des Françaises à la mode durable précise que les femmes au dressing le plus éco-responsable se trouvent, à égalité, dans trois régions : la Nouvelle Aquitaine, l’Occitanie et les Pays de la Loire. En deuxième position il y a la Normandie où 71 pour cent d’entre elles ont au moins une pièce éco-responsable dans leurs placards. L’île-de-France arrive à la troisième place du classement avec 70 pour cent, juste avant la Bretagne avec 69 pour cent. En dernière position, se trouve la Bourgogne Franche-Comté où 57 pour cent des femmes interrogées ont déclaré avoir au moins une pièce éco-responsable dans leur dressing.
« Au retour d’un voyage de 18 mois, j’ai pris conscience de l’importance d’acheter des vêtements durables, qui respectent la terre et l’humain. Depuis, les marques proposant des vêtements et accessoires dits responsables ne cessent de croître. Les Françaises veulent savoir d’où viennent leurs vêtements et s’assurer qu’ils soient conçus, fabriqués et transportés dans le respect de l’environnement et des normes sociales. C’est une tendance réelle (…) Nous nous sommes donc interrogés : lorsqu’on construit son dressing éco-responsable, quels sont les critères les plus importants ? » précise dans un communiqué Claire Lemarchand, directrice marketing et co-fondatrice de Fairytale.
Les critères de sélection
Pour plus de huit femmes sur dix, la qualité et durabilité des vêtements sont des critères importants voire très importants lors d’un achat de textile éco-responsable. Les consommatrices d’aujourd’hui ne veulent plus refaire leurs garde-robes chaque année : les Françaises veulent des pièces qui sont confortables et qui vont durer dans le temps. Ensuite, dans les critères priorisés pour constituer son dressing éco-responsable, il y a à égalité les conditions de travail des employés qui fabriquent les vêtements et la matière de la pièce à 80 pour cent. Le pays de production arrive en troisième position. Les Françaises veulent favoriser le circuit court et souhaitent encourager l’économie locale. Enfin, on retrouve à la quatrième position les labels et certifications.
Les freins aux achats éco-responsables
Aujourd’hui, près d’une française sur trois estime avoir un dressing « pas du tout éco-responsable ». Le frein principal pour ces femmes est le prix d’achat qu’elles estiment trop élevé, à 35 pour cent. Viennent ensuite, pour 18 pour cent des répondantes, le manque d’informations claires sur les produits ainsi que le fait de ne pas savoir où chercher pour 15 pour cent d’entre elles. Enfin, 13 pour cent des femmes interrogées déclarent être freinées par le style tandis que dix pour cent évoquent la crainte du greenwashing.
En ce qui concerne le prix, 63 pour cent des répondantes aimeraient payer moins de 20 euros, pour leur premier achat éco-responsable, 29 pour cent sont prêtes à dépenser entre 21 et 34 euros et seulement huit pour cent acceptent de payer plus de 35 euros.
Fairytale.eco est une une boutique en ligne de mode écologique et éthique pour femme proposant plus de 40 marques engagées. Pour réaliser cette enquête, l’institut de sondage Toluna a interrogé 1050 répondantes, entre 18 et 65 ans, résidentes en France.