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Selon l’IADS, les grands magasins doivent renforcer leurs engagements environnementaux

By Sharon Camara

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Conscients des enjeux climatiques, les détaillants de mode ont entrepris une série d’initiatives ces dernières années afin de contribuer à l’amélioration de la situation. Des engagements qui s’inscrivent dans leurs engagements RSE. Même si ces efforts sont à saluer, l’IADS (l’Association internationale de grands magasins) estime aujourd’hui que les détaillants doivent passer à une étape supérieure et s’investir davantage pour la cause.

Après cet été, où les feux de forêts et autres dérèglements ont prouvé l’ampleur du réchauffement climatique et ses risques, l’IADS profite de cette rentrée pour alerter et inviter les détaillants à prendre des mesures nécessaires et rapides pour réduire leur empreinte. Ce qui “n'est plus une question de choix pour les détaillants, mais de rapidité d'exécution”, explique-t-elle dans un communiqué.

Une nouvelle étape dans le processus

Si la responsabilité sociale des entreprises a constitué une base historique pour instaurer les premières actions à mener par les grands magasins aujourd’hui, elle est amenée à évoluer. Exigée dans un premier temps par les investisseurs, la RSE est désormais un critère crucial autant pour les consommateurs que pour les collaborateurs tout comme les engagements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La RSE et l'ESG représentent les deux aspects d'une nécessité à laquelle les entreprises doivent faire face : La RSE guide la stratégie ESG, et l'ESG mesure l'efficacité des objectifs de la RSE. Selon leur degré d'avancement, les détaillants mènent des actions entremêlées dans les deux domaines, mais l'enjeu est de définir une stratégie pertinente à long terme afin de faire face à de nombreux enjeux. Une situation qui, pour l’IADS, crée un contexte parfait pour instaurer un dialogue plus ouvert avec toutes les parties prenantes, et ce pour des raisons de transparence mais aussi d'attractivité financière.

Pour l’IADS, le succès d'une stratégie dépendant de l'adhésion de l'ensemble de l'entreprise, de la surface de vente, des centres de distribution, à la direction générale et aux investisseurs. Cette initiative nécessite aussi l’implication de personnes extérieures à l'entreprise, consultants externes et fournisseurs entre autres. L'association prend l’exemple de grands magasins qui ont su se saisir du sujet de la RSE de manière plus intuitive pour en tirer leur stratégie. Ainsi, les Galeries Lafayette ont créé un département dédié en 2012, qui a publié sa première stratégie durable en 2013, ce qui a conduit à la création du label Go for Good en 2018 en partenariat avec plus de 500 marques. Breuninger a commencé par publier en interne une déclaration de mission RSE en 2019. Magasin du Nord a utilisé les marques propres comme point de départ, puis a nommé un groupe de travail interne avant d'entrer dans les phases d'évaluation de la matérialité et d’élaboration de la stratégie.

Le défi urgent de l’omnicanalité

En matière d’omnicanalité, la difficulté pour les détaillants, selon IADS est de réussir à véhiculer les messages RSE à la fois dans les magasins et en ligne, avec des concepts généraux cohérents adaptés à tous les canaux de vente, dans un contexte de croissance rapide du commerce électronique.

En conclusion, l’IADS estime que même s'il n'existe pas de standard international pour atteindre les objectifs de durabilité, les actions liées au changement climatique, à la diversité, à l'inclusion et à la gouvernance d'entreprise socialement responsable constituent le moteur d'investissements axés sur la création de valeur. Il s’agit donc de critères déterminants pour les entreprises auprès de leurs clients, notamment les Millenials qui y accordent une importance particulière.

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