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La mode dans les médias : le Met Gala, élément déclencheur du mouvement Blockout 2024 

By Sharon Camara

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Penelope Cruz in Chanel. Credits: Chanel.

FashionUnited revient, chaque vendredi, sur un fait marquant de l’actualité mode. Chaque année, le Met Gala suscite de nombreuses discussions et débats sur la toile. Des échanges majoritairement axés sur le choix du thème, les célébrités présentes (ou non) à l'événement et les tenues toujours plus originales. L’édition de 2024 a pris une tournure différente, plus engagée, du côté des internautes.

Naissance du mouvement Blockout 2024

Si la cérémonie du Met Gala du 6 mai dernier s’est déroulée sans fausse note, une vidéo tournée ce jour-là a suscité un véritable tollé sur le réseau social TikTok, quelques jours plus tard. « C'est une vidéo de l’influençeuse Haleyy Baylee devant l’entrée du Met Gala qui a mis le feu aux poudres. Dans sa vidéo, l’influençeuse est habillée comme Marie-Antoinette et dit la phrase attribuée à la reine de France : “Qu’ils mangent de la brioche!”. Même si depuis, la vidéo a été supprimée et que des excuses ont été formulées, le choc provoqué par le décalage avec la crise et la famine frappant les habitants de Gaza a lancé une opération de “guillotine digitale” », détaille le Huffington Post. L’influençeuse n’est pas la seule à être pointée du doigt puisque « ce soir-là, sur la Toile, beaucoup ont regretté que cet événement ultra-médiatisé ne serve pas de tribune politique », indique RTBF. De son côté, 24heures, précise que : « Le mouvement, qui utilise les mot-clics #blockout2024, #blockout ou #blockparty2024, rassemble déjà des centaines de vidéos sur TikTok »

Objectif : impacter les revenus des stars des réseaux sociaux

Ce mouvement, appelle les internautes à bloquer sur les réseaux sociaux, les célébrités et influenceurs qui ne prennent pas officiellement position sur les sujets majeurs d’actualité tels que la situation à Gaza ou encore le conflit dans l’est du Congo. L’objectif est de les empêcher d’avoir des revenus grâce à leurs activités sur la toile en faisant baisser considérablement leur nombre d’abonnés, en un temps record.

Il aura fallu très peu de temps pour voir l’impact de ce mouvement. « Aux États-Unis, une liste des noms à qui s’attaquer est partagée, modifiée, allongée. Parmi eux, l’influençeuse Kim Kardashian, l’acteur Dwayne Johnson ou encore les chanteuses Selena Gomez ou Lana Del Rey. D’après le site Hype Auditor, qui mesure l’audience de l’influence, Kim Kardashian aurait par exemple perdu plus de 826.000 abonnés ce dernier mois, Dwayne Johnson près de 400.000 et jusqu’à un million pour Selena Gomez. En France, d’autres noms circulent comme les influenceurs Tibo InShape et Léna Situations, l’humoriste Jamel Debbouze ou l’animateur Cyril Hanouna. Des marques sont également citées comme McDonald’s ou Coca. Le mouvement étant arrivé plus tard, son impact n’est pour le moment pas quantifiable en France », explique 20Minutes.

Pour l’heure, la majeure partie des personnalités pointées du doigt n’ont toujours pas réagi.

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