Best of 2022 : les bad buzz de l'année

J-2 avant l’entrée dans la nouvelle année. Avant de tourner définitivement le regard vers 2023, FashionUnited vous propose un retour sur des faits marquants de 2022.

Si 2022 a enregistré de belles surprises en matière de mode, l’année a aussi été marquée par des actions plus négatives. Certaines marques ont été au cœur de bad buzz. Retour sur ces actions qu'elles auraient souhaité ne pas commettre et qui ont entaché leur réputation.

Balenciaga

Pour Balenciaga, l’année 2022 avait pourtant bien commencé. La marque multipliait les collaborations, avec d’ autres marques ou des artistes tels que Aya Nakamura et Kanye West. Avec ce dernier, la marque haut de gamme avait lancé plusieurs collections et annonçait même l’ouverture de stands dans les boutiques Gap pour la présentation de ces pièces. Tout se passait bien pour la marque du groupe Kering, jusqu’en novembre dernier. La publication de la campagne pour la collection printemps-été 2023, n’a pas eu l'effet escompté. La marque a dû faire face à de nombreuses critiques pour avoir diffusé des images mettant en scène des enfants et des accessoires sexuels. Balenciaga est alors accusée d’hypersexualisation des enfants. Face au tollé sur la toile, une autre image de campagne a refait surface. Sur celle-ci, on peut voir un sac issu d'une collaboration Balenciaga-Adidas, posé sur des documents sur lesquels sont imprimés des extraits d'une décision de la Cour Suprême américaine sur la pornographie infantile. S’en est suivi de nombreuses critiques d’internautes mais aussi de célébrités comme Kim Kardashian qui a déclaré vouloir repenser sa collaboration avec la marque. Pour en savoir plus.

Kanye West

Adidas, Gap, Balenciaga, cette année, Kanye West était partout. D’abord et avant tout artiste, le rappeur américain a su imposer son talent dans divers secteurs au fil des ans, en devenant producteur et surtout créateur de mode. Ses pièces s’arrachaient par les fans de mode et il a réussi à devenir une figure majeure et puissante de l’industrie. Si pendant longtemps il était intouchable, ses propos à l’égard de la communauté noire (sur Georges Floydd et sur l’esclavage) ont choqué de nombreux fans. Tout au long de l’année, l’artiste a multiplié les déclarations chocs sur la politique, sur son ex-femme, Kim Kardashian et tout dernièrement sur la communauté juive. Des propos qualifiés d’antisémite qui ont fini par agacer provoquant de lourdes sanctions, inimaginables il y a encore un an. Des actions qui ont immédiatement eu un impact sur la fortune du rappeur. Pour en savoir plus.

H&M

Ce bad buzz, H&M ne l’avait pas vu venir. Le géant de la fast fashion a été accusé par le chanteur canadien Justin Bieber d’avoir publié toute une collection d’articles avec son image, sans avoir obtenu son autorisation au préalable. C’est sur son compte Instagram que le chanteur a expliqué cette situation , allant même jusqu’à qualifier cette collection de « camelote », incitant ses fans à ne pas l’acheter. En réponse, H&M a déclaré dans un communiqué : « Le détenteur de la licence de Justin a confirmé que H&M avait conclu les bons contrats et suivi toutes les procédures d'approbation appropriées pour chaque design sélectionné. Néanmoins, par respect pour Justin, nous avons retiré les produits de notre site et de nos magasins, et nous nous efforçons de trouver la meilleure façon de les utiliser. Nous sommes le partenaire marchandise de Justin Bieber depuis 2016 et nous sommes très fiers du travail accompli jusqu'à présent ». Pour en savoir plus.

Les marques et l’appropriation culturelle

Cette année, plusieurs marques ont été accusées d’appropriation culturelle. Cela consiste à utiliser les éléments matériels ou immatériels d’une culture dite « dominée » dans l’objectif d’en profiter sans pour autant l’aider ou la faire bénéficier des avantages liés à cette commercialisation. Ralph Lauren, Isabel Marant et Shein ont été accusés par le Mexique d’utilisation de motifs traditionnels. Sezane a aussi été pointé du doigt après la diffusion d'une vidéo mettant en scène une femme autochtone du Mexique. Dans la vidéo, des collaborateurs de Sézane invitent cette dame, habillée en tenue traditionnelle, à se lever et à danser. Quelques rires sont entendus. Après la diffusion, de nombreuses voix se sont levées pour condamner cette scène. Pour en savoir plus…